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En ajoutant aussi qu’:

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En tous cas, il est naturel que les Etats etrangers interesses s’opposent a ce que toutes les portions d’eaux qui se trouvent a Pinterieur des lignes de base soient declarees etre des eaux interieures dans toute Pacception de ce ternie. Les limites des eaux intćrieures de 1 ’Etat riverain peuvent etre tracees de maniere differente dans les buts differents, par des dispositions legislatives edictees par cet Etat, a condition toutefois qu’il ne soit pas porte atteinte par cette mesure aux droits des autres Etats, surtout leur droit de librę passage inoffensif dans la

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mer territoriale

En effet, a la difference des cótes norvegiennes caracterisćes par les Fjords et des petites ileś, les cótes canadiennes du grand Nord sont plus larges. La ligne de base norvćgienne la p' longue ne depasse pas les 44 milles marins alors que la ligne de base canadienne la plus longue atteint les 99 milles marins dans le detroit de McClure³⁷¹. Les ileś arctiques canadiennes prennent la formę de Pextension du territoire, qui ne ressemblc pas geographiquement aux cótes norvegiennes. En revanche, la CIJ avait accepte la decision de la Norv£ge de tracer les lignes de base droites, et d’enfermer ainsi les ileś au long de ses cótes pour des raisons historico-geographiques c\ urelles et economiques. Depuis lors, plusieurs pays ont suivi le modele norvegien du tracć des lignes de base droites en adoptant la methode de «la laisse de basse mer». Cette methode a permis de renfermer une vaste superficie de la surface des eaux, alors que d’autre part la decision de la CIJ en la matiere ne garantit aucun droit de navigation pour les navires etrangers³⁷².

Une fois la decision rendue en matiere des pecheries Anglo-norvegiennes, le Canada n’a pas decide de tracer les lignes de base droites dans son archipel arctique, mais cette position a changee en 1985, apres le voyage effectue par le brise-glace americain USCGS Polar Sea. Le Canada a tracć les lignes de base droites dans

Vanderzwaag et Pharand, <dnuit and Ice: Implications for Canadian Arctic Waters»

(1983)21 Can.Y.B.Infl.L.

³⁷² M.S. McDougalet W.T.Burke, The Public Order of the Oceans, New Haven, Yale University press, 1962, aux p 120 et 122.