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de ce temps que 13 Etats — et de la Baviere, les codes de Justinien et de Napolśon, une Theorie de la rfaolution ćditśe a Paris en 1817, etc.

Les ouyrages d’histoire embrassent les problemes les plus yarićs et toutes les śpoąues, depuis 1’antiąuitś jusqu’a la rśvolution fran-ęaise; ceux de gśographie et les recits de voyageurs se rćferent a tous les continents et a toutes les populations du globe ; les Sciences exactes sont reprćsentśes par des ouyrages de Sciences naturelles, de mathema-tiques, de mścanique cśleste, d’astronomie, geologie, anatomie, phy-sique, chimie, mineralogie, magnśtisme; la littórature est largement reprśsentśe, d’Hom£re et Boileau a Mme de Stael et aux Liaisons Dangereuses de Laclos ³³.

Au cours de ces memes annśes, Rosnovanu aborde l’śtude systć-matique de la grammaire de Condillac; un epais manuscrit, rempli de citations de la Grammaire et d’autres ścrits du philosophe franęais, ainsi que d’annotations personnelles, atteste l’intćret constant du bo-yard moldave pour les problemes de culture ^M.

Le prestige dont Rosnovanu jouissait en France determina la « Bevue Encyclopćdique » a l’inviter a devenir son correspondant per-manent pour les Principautós, proposition qui fut acceptóe par le grand trśsorier ³³ C’est probablement la « carriere » de correspondant du grand boyard qui a donnć lieu a 1’incident avec le journal belge « Le vrai libśral», qui sous le titre « Notre correspondant d’Yassy (-.-)» avait publiś deux articles injurieux a l’adresse du gouvernement et des boyards moldaves, insultant entre autres le pere de Rosnovanu, Iordache. En effet, pour donner plus de poids a ses attaques, la ródac-tion du journal laissait entendre, semble-t-il, que 1’article aurait śtć inspirś — sinon rśdigś — par Nicolae Rosnovanu lui-meme; indigne du procśdć, celui-ci pria un ami grec de Paris de chercher a dścouvrir le nom du yóritable auteur.

Nous avons prścisć des les premieres lignes de cet exposś que son but n’est pas de cerner toute la personnalitó de Nicolae Rosetti-Rosnovanu. Chronologiquement, nous nous sommes limitś a la pśriode 1818 — 1821 et quant au theme de nos observations, nous avons śvitś toute rćfórence a la pensśe sociale et politique du grand trśsorier, nous bornant a un examen de son activitś culturelle, activitó qui, sous 1’impul-sion de ses contacts avec 1’Occident, a depassś par sa portśe les fron-tieres de la Moldayie.

³³    Ibidem, CCLX/16.

³⁴    Ibidem, CCLXXXVlI/7.

³⁵    Ibidem, CCLIII/2, 59. Rosnovanu a contribuó effectivement k la diffusion de la revue en Moldavie, en y abonnant le prince et differents boyards.