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90. Verheijen Luc, La Regle de saint Augustin dans le Codex Guta-Sintram — Le Codex Guta-Sintram (voir n°4), p. 174-180.
Dans un certain groupe de mss, la Regle de saint Augustin est precedee de YOrdo monasterii, ou du moins de sa premiere phrase, qu’on ne trouve cependant pas dans le Codex Guta-Sintram qui appartient a cette familie. On notę une ąuarantaine de difTerences notables entre le texte donnę par le Codex et le texte original de la Regle. Ces difTerences affectent surtout les passages relatifs aux autorites du monastere, dont le role est majore par rapport a Pepoque ou fut conęue la Regle (traduction de la Regle p. 177-180).— (P. S.)
91. Blake David, The development of the chapter of the diocese of Exeter (1050-1161) — Journal of Medieval History, 8, 1982, p. 1-11.
Lors de la reunion des eveches de Comouailles et du Devon, et du transfert du siege episcopal de Credition a Exeter en 1050, Peveque Leofric (1046-72) introduisit au chapitre cathedral la regle augmentee de saint Chrodegang qu’il adopta comme guide de gouvernement. Un manuscrit conserve au Corpus Christi College, Cambridge, contenant a la fois une version latine et une traduction en ancien anglais, fut peut-etre la copie personnelle de Leofric. Durant Fepiscopat de son successeur Osbern (1072-1103), Pobservance declina et un mouvement progressif vers une organisation seculiere se forma, les archidiacres obtinrent davantage de pouvoir; pendant !a premiere moitie du xiic siecle, deux officiers seulement, le tresorier et le prechantre, avaient un statut superieur a celui des autres chanoines. A partir de cette periode aussi, les statuts particuliers a Exeter en matiere economique, administrative et financiere ont ete rediges au fil du temps. L’A. presente ici un expose des plus interessants et fort clair, fonde sur des recherches de manuscrits conserves surtout au chapitre cathedral d’Exeter. — (L. J.)
92. Smeyers Maurits, De statuten van de abdy van Sinte-Geertrui te Leuven en hun relatie tot deze van het kapittel van Windesheim — Pascua mediaevalia. Studies voor Prof. Dr J. M. De Smet, ed. R. Lievens-E. Van Mingroot-W. Verbeke, Mediaevalia Lovaniensia. Series I/Studia 10, Louvain, 1983, p. 226-245.
Erigee en prevóte en 1204 par le duc de Brabant et devenue abbaye noble en 1449, Sainte-Gertrude de Louvain a souvent ete rattachee par ses abbes-historiographes, suivis jusqu,il y a peu de temps, aux chanoines reguliers de Saint-Victor de Paris. Pourtant seule la charte de 1204 en fait mention. Les statuts, conserves dans le manuscrit 10323 des archives ecclesias-tiąues du Brabant (Archives generales du Royaume a Bruxeiles) dont il ne reste que 13 feuillets, affirment que la liaison avec Paris ne s*est pas effectuee. Dans son edition, en annexe de Particie, PA. semble avoir suffisamment prouve que ni la legislation de Premontre, ni celle de Saint-Victor, nsont servi de modele, mais bien les constitutions de Windesheim dans leur redaction de 1506. Cette datę est donc le termlnus antę ąuem des statuts de Sainte-Gertrude. L’abbaye ne s’est pourtant jamais affiliee a la congregation de Windesheim. — (L. J.)
93. Quaglia Lucien, Le coutumier de la prevóte d’Oulx — Ordo Canonicus, series altera, II, 1982, p. 115-156 (voir n° 2).
L’A. a eu Pidee heureuse d^ntreprendre Pedition du coutumier des chanoines reguliers de Saint-Laurent d*Oulx, qui fut le premier centre de reformation en Italie du nord-ouest (1050). Mais, en regardant de plus pres Particie, on constate que Pauteur ne connait pas Particie fondamental de C. D. Fonseca, Oulx e Avignone (A proposito del ms. B2 del Seminario Maggiore di Aosta). Miscellanea Gilles Girard Meersseman, Padoue, I, 1970, p. 139-150 (= C. D. Fonseca, Medloevo canonicale, Milan, 1970, p. 162-170). On est etonne que selon PA. et selon Ch. Dereine Coutumiers et ordinaires de chanoines reguliers (addenda), dans : Scrip-torium, XIII, 1959, p. 244, le seul manuscrit du coutumier, conserve a la bibliotheque du Se-minaire d*Aoste, ne soit pas cote. En fait, avant 1970, le manuscrit avait reęu la cote B 2 (70 ff.). Au debut des annees 70, la cote ms. 135 (manuscrit maintenant relie avec un autre texte ; le coutumier occupe donc les ff. 55-124) lui semble definitivement attribuee par R. Amiet, Repertorium liturgicum Augustanum, Aoste, II, 1974, p. 232-234. Cet ouvrage est egalement inconnu