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PREMIERE PARTIE. — GRAMMAIRE 39

41. — III. Aulongement et abregement.

1° La contraction de deux voyelles semblables en une seule donnę toujours une voyelle longue :

ind s, il lui dit, pour ino <ts.

u rui Uli su, il n’y a rien chez moi. pour u ruli illi śa.

2° Une voyelle suivie d’une consonne double s’abrege, parce qu’entravee.

abfzzu, criąuet; amPzzYnn. petil; a mdlał, blanc, akeltai, souvenir;

iiluinnięn, sang; tuinniurt, barbe; i<ulii(j<j"‘'<it, soir;

(uniUtcl, malediction, niizzeH, s’etirer.

Cel abregement prepare la simplification de la consonne double (V. n° 50), et par suitę la suppression pure et simple de la voyelle.

3° L’allongement reconnait aussi pour cause la chute dans le mot d’une consonne, contigue ou non :

Ar. srbsrb; Z. isrfs, putois.

Ar. edUunia; AA. tubltul, le monde.

Ar. (jr/ilir:; Z. tjrz, terminer les labours.

Ar. Ifitwrh; Z. //'«, bailler.

Ar. fjunsul, consul; Z. tjiins, se soumettre aux Franęais. Ar. fclja; Z. elf jut piece d’etofTe de tente.

Ar. tak ; Z. rzzu\ chasser, expulser Ar. hejjula; Z. ludtljńll, veuve ou divorcee.

Z. murilus, charogne; eininurs, pourrir. u rurseddir, pour ul rirsctltlir, je nosuis pas allechez lui.

42. — IV. Chute.

Outre celles qui relevent plutot des accidents phonetiques, les chutes de voyelles se produisent :

1° Pour e, devant une geminee simplifiee :

V

laskurl, perdrii, pour lasekkurt. ukjwąn, court, pour akellwetn. ainzur, oreille, pour amezzur.