52 ET U DE SUR LE DIALECTE BERDKRE DES ZAIAN ET AlT SGOUGOU
Dem. bzeg; AA. bzcf/; Z. bzcg, 3' pers. pluriel brzmi et bzin,
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etre humide, mou.
Dem. orrjnz; AA ałgnz; Z. n/zW:, hornme.
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Zw. ngelzim; AA ngrzzim; Z tnizzinn, hache, hachette.
AA. #■/</</; Z. /ą/<7 (rare) et uid nieme, y compris.
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Dem-' azcgza; Z. azegza elnzizu, fem. tazizaul, bleu, vert, gris.
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On observe meme la decomposition de g en u :
Z. S. tf/m; B. Hs. //'///, coudre.
Z. S. ic/t, etre mou, humide.
Z. S. zetldii, etre propre.
Cette palatalisation du g n'est pas d ailleurs particuliere au dia-lecte zaian : on en retrouve les eftets dans tout le moyen Atlas, au Rif2, chez les Alt Tserghouchen3, dans la Zenatia de 1'Ouarsenis etdu Maghreb Central*, au Mzab1 2 et au Djebel Nefousa3, au Beni Snous4, etc...
2° g — j. Cette evoIution comprend diverses etapes.
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«) Chez les Alt Merouel (Beni Mguild) le g palatalise revet une
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prononciation tenant le milieu non pas entre g et z comme en zaian, mais entre g et dj, i tel point que la distinction est souvent
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impossible a faire et qu on peutfigurer les deux orthographes : gal, avec g tres accentue, ou <lj<riy jurer.
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b) L/intermediaire dj apparait en zaian dans un seul mot : idj, ud, en face du mzab iggcn*; mais il est commun dans le Rif5 6:
Demnat, igder, aigle; Ikebd., Iqer. djidnr.
Demnat, igig, tonnerre; Tems., adjndj, etc.
On le releve couramment au Mzab7.
Zw. et Ouargla, <7>zcg \ Mz. cbzedj, etre humide, mou.
Roulifa, Teztes berberes de VAtlas maroc.ain, p. 341.
2. Biarnay, Etn des sur les dialertrs berberes du Dif‘ p. 5558.
3. Resłaing, Les Ait Tserghouchen, p. 35.
4. R Basset, /.a Zenatia de 1‘Ouarscnis, p. 30-31.
R. Basset, La Zenatia du Mzab, p. 3.
A. de Calassanli-Motylinski, Le Djebel Are/ousaf p. 435*
Des ta i ng, Les lieni-Snoits, p. 11 12.
K. Basset, La Zenatia du Mzab, p. 9f>.
Biarnay, o/t. rit.y p. 530.
R. Basset, p. 4.