30 ETUDE SUR LE DIALECTE PERRERF. DES ZAIAN ET AIT SGOUGOU
tres enfin jouent parfois le role de yoyelles : chacune de ces alte-rations du sod fondamental donnę naissance & une categorie de sons derives.
27. — Spirantes d’occlusives.
V V
28. — Labiales : b. — Le b est toujours spiranle, non-seule-ment chez les Zaian et AitSgougou, mais encore chez les Zemmour et dans tout le groupe de la « tamegdoulit » ; on le retrouve aussi chez les Ait Tserghouchen
V V V
<ilm btili, plialange. ubcddtd, mottc.
V % V
Ąbalnd, poudre. bcrri, nom propre feminin.
29. — Interdentales : Le / est la spirante du /: cest le O arabe, le th anglais; il se prononce la langue entre les dents :
iaddart, maison: a lig, prix.
U. — Spiranle du <I. Cest le 2 arabe, s’arliculant comme le pre-cedenl la langue entre les dents :
ofnd, genou; <tbdad, aclion de se tenir debout.
30. — Spirantes de vibrantes.
/. —Le / provientde 1’assimilation//, pour leprononcer, la langue prend sa position habituelle comme pour le /, mais la colonne d’air s’echappe par cóte, entre le hord de la langue et la joue lege-rement contractee en arriere qu’elle ecarle. Cette consonne se rencontre chez les Bou Hsousen :
ułlina, sceur; alki, encore.
mais elle est inconnue des Zaian superieurs et Ait Amar qui prononcent simplement ultrna. <dla; par contrę, la rencontre ll chez les Ait Merouel(Beni Mguild) donnę toujours ll :
uinlily blanc, ferm.; iumlill.
Pour etre complet, il fant signaler que la formation du feminin chez les Bou Hsousen amene parfois ce /.
r. — On releve dans le terme enfantin drudhi, eau, un i pre-palatalo-lingual qui olTre la particularite de presenter deux points
1. Destaing, Ltude sur le dialcctc des Ait Tserr/hourhen, page C.