222 . SAINTł.-ANNE DAURAY
Aprós la Rćvolution franęaise, qui fit tomber tant d institutions, M*r de Bausset voulut relever la confrć-rre <de Sainte-Anne, et il en confirma le dćcret d'erec-tion, en introduisant tontefois dans les statuts des modifications rendues nćcessaires par la disparition des Carmes (26 janvier 1815).
Ces changements concernent du reste uniquement les obligations qui incombaient aux directeurs du Póle-rinage. A la place des offices qui leur ćtaient imposós par M*r de Rosmadec, M** de Bausset dcmanda que : « chaque jour, ś la fin de la dernióre messe, le prótre qui 1’aurait cćlćbrće, rćcitśt les litanies de sainte Annę-; — que chaque niois, le premier lundi, il fńt dit une messe pour les dófunts de la confrerie ». — II main-tcnait i obligatron de chanter les litanies de sainte Annę tous les dimanches aprós les vópres.
TI. — L’arciiiconprkrih
Cet ćtat de ehoses a d-urć jusqu'en 1870.
Au moment oit le Pólerinage retrouvait sa popula-ritć des premiers temps, M«r Bćcel sollicita et obtint du Souverain Pontife 1’órection de la eorrfrórie de Sainte-Anne en arćhiconfrórie (14 mai 1870). Maison concćdantcette dignite ó'1'ancienne institution, fPie IX restreignit Tgtendue des privilóges attachós k ce titre: il insóra de sa propre main dans'la supplique « pro dio-cea i ».
Toutefois, sur de nouyeTles instances'qui furent faites auprós de lui. le papę, par un bref du 30janvier 1872, permit d’y affilier toutes les confróries dc móme nom et de móme but, ótablies en France ou dans les colonies franęaises (1).
(!) mUmi quM$cumque JConfrMierriUśtet ejutdem irutituti mc nomi-/ii* in direcetibui *liisqae locit dominationl GallUrum obnoxiit canonlct ertcUi...
Enfin le 4 dćcembre 1885, une bulle de L&yn XHI supprima toutes les restrictions ; et dósormais il fUt possible & toute confrćrie de Sainte-Anne en quelque lieu qu'elle fńt ćrigśe, de s'agrćgcr k 1’archiconfrćrie de Sainte-Anne d’Auray.
A cette occasion M*r Bćcel modifia les Statuts rćdi-gćs par M*r de Rosmadec au XVII* siócle et dćj& rćvi-sćs par M*1- de Bausset. •
Autrefois les membres de la confrćrie dtaient tenus de faire trois communions par an, k des dates fixćes, pour les freres et sceurs vivants ou dćcćdćs. Cette obli-gation n'existe plus depuis M*r de Bausset.
Autrefois on devait chanter tous les jours, dans la chapelle du Pólerinage les litanies de sainte Annę. Depuis Mde Bausset cette obligation n’existait plus que pour le dimanche; et depuis 1872 elle a ćtć totale-ment supprimće (1).
Autrefois on devait cćlćbrer deux grand’messes chaque mois, l’une pour les vivants et 1'autre pour les dćfunts de la confrdrie (2). Cette obligation fut allćgće par Merde Bausset, qui n*exigea plus qu’une seule messe par mois, dite le premier lundi. En 1872, M*r Bd-cel dćcida qu’il y aurait seulement deux messes, mais qu’ellcs seraient cćlćbrćes solennellement, l’une le jour de la fóte de saint Joachim pour les associćs vivants, 1'autrc le lendemain pour les associćs dćfunts (3).
Autrefois il ćtait prescrit de faire le 25 juillet, veille de la fćte de sainte Annę, une procession solennelle, avec la Sainte Relique. — Cette procession a toujours
\\) On a continuć nćaninoins de les chanter tous les dimanches, jusqu'A la fin du sićclc. Et cette tradition n'a disparu qu'au moment oh Romę interdit formelleraent de chanter les litanies non approu-vóes par.la congrćgation des Rites.
(2) Sans parler encore de quelques autres messes. V. (juprą).
(3) En dehors du benófice de ces deux'messes, les associós par-ticipent « aax prióres publiąues * recitóes tous les-jours dans 1'ógiise du Pólerinage, A la fin de la premióre et de la dernióre messe, aux bonnes oeuvres et aux prióres des associós...