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subissent une pćriode d'adaptation en absence de lumićre, afin de s'assurer que toutes les p!astoquinones des centres reactionnels sont dans un etat non-reduit (ouvert), donc a leur pleine capacite pour effectuer la photochimie. II s'agit du niveau initial de fluorescence (F0). Ensuite, 1'echantillon est illumine avec une lumiere saturante de haute intensite (3500 pmol photons m'2 s*1), ce qui reduit toutes les plastoquinones. 11 s'agit du niveau maximal de fluorescence (FM). Les diffćrents parametres d'absorption, de dissipation, de captage et de transport d'electrons sont calcules a partir de cette cinetique (tableau 2.2).
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Figurę 1.2 Modele des flux (Penergic transitant par le PSU (Basće sur figurę 1
dans Force et at.y 2003).
Depuis plusieurs annees, la fluorescence chlorophyllienne est employee pour ćtudier les cffets de diffćrents stress environnementaux sur la physiologie des plantes, tels que les effets de la temperaturę, du stress lumineux ou des metaux (Maxwell et Johnson, 2000; Barbagallo et ul, 2003; Force et al, 2003; Oxborough, 2004; Juneau et ul, 2007; Schreiber et ul, 2007; Rohaćck et ul, 2008; Stirbet et Govindjee, 2011). II s’agit d’un outil sensible pouvant etre employć pour mieux comprendre la toxicite des hcrbicides sur Pappareil photosynthetique, ainsi que pour effectuer des suivis de la contamination du milieu aquatique par les hcrbicides (Juneau et ul., 2007). Tel que decrit par plusieurs auteurs, le glyphosate peut reduire le rendement photosynthetique chez le phytoplancton (tableau 1.3). Cette diminution du rcndcment peut ćtre expliquee par des effets sur de nombrcux composants de Pappareil photosynthetiquc, que ce soit au niveau des pigments photosynthetiques, du complexe dc dćgagement dc l’oxygene (Mn4Ca), de la proteinę Dl, de la tyrosine Tz, des proteincs fcr-