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cette affliction.” Joseph, qui n’avait pas oublie sa langue maternelle,les compritbien,etvivement touelie de leurre-pentir, ii se retira, et versa des larmes; etant reveim, il leur parła plus doucement. Ensuite il lit prendre Simeon qui etait le plus meehant d’entre eux, et le lit lier en leur pre-sence, commandantason intendant d’emplir leurs sacs de ble, et de remettre dans le sac de cliacun d’eux 1‘argent qu’ils avaient domie, en y. ajoutantencore des vivres pour se nourrir en route. Les ueuf lils de Jacob retournerent donc dans leur pays, et 1’un d’eux, ayant ouvert son sac dans 1’bótellerie ponr donner a manger a sou aue, y trouva son argent. 11 le dit a ses freres qui furent tous saisis d’etonnement et detrouble. Arrives chez leur pere, ils lui raeonterent leur aventure, et pour deliyrer Simeon, ils youlurent retourner eriEgypte et emmener Benjamin; mais Jacob ne youlut iiullement le laisser aller avec eux. Cependant quand ils eurent consommć leur ble, il leur billut partir; Juda, le plus brave des lils de Jacob, dit a sou pere: ,,Envoyez Tenfant avec moi, aftn que nous puissions partir, et avoir de quoi vivre. Je me charge de lui, et c’est a moi que vous en demanderez eompte; si je ne le ramene et ne vous le rends, vous ne me par-donnerez jamais ce peehe.” Jacob se fiant a la garautie de Juda, mais eneore plus au Seigneur son Dieu, consentit a ce que Benjamin partit avec ses freres.

Joseph retonnu par ses freres.

Joseph fut bien eharme quand il vit son jeune frere; et ayant fait sortir Simeon de prison, ii dit a son intendant de conduire ces etrangers dans sa maisori, parce qu’il youlait manger avec eux. lis eurent peur quand rintendant leur lit part de cet ordre, et lui dirent: „Nous