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regard humain. Les deux chaines de montagnes qui encaissent la yallóe, sont si rapprochóes Tune de 1’autre, que c’est avec peine qu’on decouyre une peti te bandę de ciel k une bauteur de 2218 pieds,
„Bicntnt nous laissons sur la droite la Doverh, que nous trayer-sons sur un pont dont 1’architecture est d’une hardiesse extraor-dinaue; ii est jetd comme par enchantement sur deux rochers, qui lui servent de culdes naturelles. On lui a dorad Ic nom de PonteAlto{ Pontdievd) denomination qui luiestjustcment eppliqude. Si ce bel ouvrage a distrait un moment nos regards, ils tombent bientut sur de nouve!lcs scknes de deuil, sur un sombre horison ou la vue se fatiguc vainement k chercher un point d’nppm: ce sont des tableaux k proportions grandioses, il est yrai, mais c’est un faible dddommagement k la tristesse inyolontaire dont on se sent saisi k leur aspect. La Doterui, aux cent replis, se prósente encore, et un autre beau pont nous <iide k la francW, pour nous introduire dans la grando galerie de Gonio, la plus remarquable qu’il y ait sui cette routo. Elle est distribuee en trois parties qu’il a fallu dclairer par deux grandes ouyertures, qui on coute 18 mois de trayail le plus opiniktre. La longueur toiale de la galerie, est de 653 pieds. Lorsque cette por^on de route eńt dtd tracde, les travaux furent entrepris simultandment sur quatre points difFdrents. L’annee qui vit le terme de ce monument de la paissnnco de 1’homme, est indiquee dans Tinscription laconique qu’on remaraue k l’une des issues de la galerie: Aere halo 1805.
„Cette galerie une fois tcrminde, la difficultd n’etait pas pour cela yaincue, car le passage dtait encore fermd par 1’effrayante Cascade que formę le torrent Frassinone. Un pont plus hardi que tous ceux que nous avons rencontrds jusqu’k prdscnt, siumonte ce nouvel obstacle. Au-dela de ce pont, 1’oreille estyiolemment hcurtee par le fracas de ncmbreux torrents, qui yiennent se prdcipiter dans la Dowria; les yeux n’aperęoivent que d’ćnormes masses de granit k formę cubiques et ressernblantesk de gigantesques murailles. C’est au mdieu de ces lugubres perspectiyes que nous arriyons k Gonio, yiliagequi nest composś que do quelques pau\res chaumieres etc.
Uważaj, Antosiu, ten skromny i lakoniczny, a może tem samem dumniejszy od innych napis, na olbrzymem dziele. Gdy wszędzie