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avec M. de Meaux. Ils se rencontrent encore sur d’autres points. En vrai fils de Berulle, l’eveque de Castorie a travaille a la sanctifłcation du clerge et a la restauration de la hierarchie. Comme chez tous les ouvriers de la Contre-Reforme on trouve chez lui une conception tres elevee de la tache apostoliąue des eveques et de la* valeur des pretres. Avec un żele infatigable il a visite toutes les stations de sa Mission, faisant des voyages epuisants, pendant lesąuels il conferait avec ses pretres, prechait devant le peuple, et donnait inlassablement la confirmation a un nombre imposant de fideles. II s’est efforce de mieux pourvoir a Tinstruction du clerge, et de faire donner a ses futurs pretres une education edifiante, afin de les rendre dignes de leur mission incomparable, qui est d’attacher les ames au Christ par 1’amour. Incessamment il leur recommande la lecture de la Bibie et des Saints-Peres, qu’il a encore fait traduire par Tun d’eux, pour que tous les fideles puissent profiter des leęons de TEcriture Sainte182). Si on veut le juger equitablement, on devra le voir avant tout comme pasteur devoue de son troupeau, dont la preoccupation essentielle etait de ramener au bercail les brebis egarees.

C'est dans ce but que, malgre les profondes differences spirituelles et psychologiques qui le separaient des jesuites, il a travaille a Tamelioration des rapports entre les pretres seculiers et les reguliers, qui dans la Mission hollandaise etaient depuis tres longtemps raides et hostiles.

C’est egalement sous cet angle qu’il faut considerer ses efforts pour tenir dans les bornes la devotion envers la Sainte Vierge et les autres saints. Les moindres exces en furent immediatement exploites par les adversaires, toujours a Taffut pour reprocher aux catholiques leur fetichisme ou leur idolatrie. Mais il faut bien se garder de representer comme hostile au culte de la Mere du Christ un homme qui, chaque soir, se mettait a genoux avec tous ceux qui etaient a la maison, pour reciter la litanie de la Sainte-Vierge 18S).

II n'est certes pas reste etranger au pessimisme morał qui a gagne un grand nombre d'ames au dix-septieme siecle. Avec de Berulle il se trouvait plutót du cóte de Pascal que de celui de Saint Franęois de Sales. II nous rappelle les admonestations du Traite de la Concupiscence, quand il prie son neveu, cure a Voorburg, d'óter les pigeonniers et les clapiers de son jardin, puisque ces animaux „lascifs” inspirent aux fideles des pensees quJils doivent fuir comme „la peste la plus terrible”184). Et il ne le cede en rien a Tauteur des Maximes et Reflexions sur la Comedie, en reprenant un de ses pretres d’avoir ete au theatre, „asile de la vanite”, separe par une

182)    A. van der Schuur.

183)    L. J. Rogier, o.c.f p. 213. Notons encore que son Tracłatus de sanctorum et praecipue B.V. Mariae cultu n’a jamais ete condamne a Romę.

184)    C. Deelder, o.cv p. 25.

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