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Dans la seconde partie du discours, Guillaume Saignet expose d’abord les griefs d princes a 1’egard du "gouvemement" cabochien, avant de presenter leurs propositions de pa Ce qui touche le plus ses maitres, dit-LL, fiusant echo au thetne de son sermon, c’est d’etre ten au loin de Paris, et d’etre ainsi "fru stres et prives de la vue et de la conversation de celui qui i leur souverain seigneur sur la terre" (fraudentwr et prwentur visione et conversacione i summi domini in terra: V, 106), c’est-a-dire du duc de Guyenne, lieutenant du roi pendant maladie. Poursuivant son analogie entre le corps poIitique et le corps physique, il compare 1 desordres cfvils a une dangereuse maladie, qui risque de devenir mortelle si elle se prolonge ( 104). Les medecins recommandent souvent 1’abstinence aux maiades, de meme, pour preser. 1’Etat d’un plus grand maL, doit-on s’abstenir de la guerTe et favoriser la paix (V. 110). Da cette seconde partie, plus concrete et phis narrative que le sermon initiaL les citations sc naturellement plus dispersees; 1’orateur juge neanmoins necessaire, surtout vers la f d’alleguer quelques auctoritates additionnelles (lc Psautier, Isale, saint Pierre, saint Augustin un "dictum" de Platon).

Comment la traduction latine de ce discours par le Retigieux se compare-t-elle au resui franęais d’EnguerTand de Monstrelet? On constate tout d’abord que les deux chroniqueurs sont appuyes sur des textes tres voisins; voici par exemple la maniere dont chacun rapporte I premiers mots de Guillaume Saignet:

Rei V. 96

Monstrt. 2. p. 377

Ad creden dam nobis iniundam ex Darte dominorum nostrorum resis Sicitie. Aureliami* et

A eroliauer la credence a nous baillće de partie & noz seieneurs. c’estassavoir du roy Cćcile. du duc d’Orł£ans. du duc de Bourbon, conte d’AJencon et le conte d’Eu. a vous n

de Borbonio ducunu nec non de Alenconio et Auei co mit u m, vobis metuendissimis domami*

Biturie et Bursundie, ac dominis meis de manno

trts rcdoubtez seigneurs sfe Berty jt Boureonme, et i messeigneurs du grant cons

comsilio resis dominia u e Guienne. in vestra

sodetate existentibus, exvlicandum, postauam

ODDortet me loaui nro bono pacis, confidens de

en leur comoaignie. Puis au’il conv*ent aue

Dei sracia aut est acior oacis. favore et benwolenda audiendum assumo Psalmistę

die la parole pour le bien de la oaix et de faveur de bonne voulentć des escontants.

verbum...

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|/» yuj iiiiK a • • •

Cette misę en parallele, qui pourrait etre etendue a 1’ensemble du texte, amene de observations: d'une part, la traduction de Michel Pintoin est tres fidele, de 1’autre, 1’abre



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