2510110064

2510110064



34

1’amćnagement et rurbanisme3*. La notion de partage des responsabilitćs en matiere de patrimoine sera toutefois elargie au cours des annees 1980, reprćsentant le dćfi principal des annees 1990.

En mai 1985, le ministra des Affaires culturelles, Clement Richard, pousse plus loin ce principe de dćcentralisation en deposant un nouveau projet de loi modifiant la Loi sur les biens culturels. Le but de cette loi est de permettre a une municipalite de citer des monuments historiąues situćs sur son territoire ou d’y constituer des sites du patrimoinew. Si le gouvemement tient a conserver sa mission fondamentale et que le projet n’affecte que le patrimoine architectural, il s’agit d'une redistribution des pouvoirsen matiere d’intervention patrimoniaieau profit des collectivites locales. Parallelement d cette nouvelle procćdure, les milieux locaux et rćgionaux peuvent recourir a des mesures dej i en place comme la signature d'ententes avec le MAC, notamment par 1 'entremise du programme Revi-Centres40. Dans cette perspective de dćcentralisation. on assiste des 1984 a la fragmentation de la Direction generale du patrimoine du MAC. Ce sont les directions regionales du ministćre qui hćritent alors des principales responsabilitćs en matiere de patrimoine.

Au cours des annees 1990, les municipalitćs ont recours, bien que de faęon tras inegale sur le territoire qućbćcois, a des mesures juridiques a leur disposition dans le but d’intervenir plus efficacement dans la protection du patrimoine bati 41. En vertu de 1 'aniele 412 de la Loi des cites et villes, les autorites municipales peuvent rćgir les demolitions de batiments sur leur territoire. De meme, la Loi sur /’amenagement et 1’urbanisme permet aux municipalitćs d’adopter une rćglementation specifique aux zones jugees d’intćret historique ou patrimonial dans leurs plans d'amenagement. Au cours des demićres annees, plusieurs municipalitćs se sont prćvalu de P.I.I.A. (Plans d’implantation et d'intćgration architecturale) qui imposent que toute intervention faite sur un batiment soit approuvee par le comite d’urbanisme de la municipalite, qui voit & ce qu'elle respecte 1’harmonie du batiment4\ U faut par ailleurs souligner 1’implication de plusieurs municipalitćs au programme «Rues principales» de la Fondation Heritage-Canada dans une perspective de revitalisation des secteurs centraux des zones urbaines. Enfin, en 1998, le MCC en collaboration avec plusieurs partenaires, lance le reseau Yilles et villages d’art et de patrimoine.

” Moąuay, op. cit., pp. 109-110.

39 Alain Gelly, Louise-Brunelle Lavoie et Comeliu Kirjan, op. cit., pp. 252-254.

90 Le programme Revi-Centres sous la responsabilite de la Societś d’habitation du Qućbec Wse, par une entente conjointe avec les autoritós munidpales, la revita)isation des centres-villes par une sćrie d’imerventions d’amćnagement et d’urbanisme dont la renovation de bżtiments anciens.

41    Sur un apetęu de tous ces programmes conjoints ou de ces mesures dont disposeni les municipalitćs, les MRC et les associalions locales en matićre de patrimoine au Qućbec, votn En collaboration, «Elus municipaux et patrimoine. Une question de vi$ion». Continuite, no 84 (printemps 2000), pp. 15-37.

42    Catherine Dubć, «Gćrer une munkipalitó et sa culture. Youloir c’est pouvoir!», Continuite, no 84, p. 30.



Wyszukiwarka

Podobne podstrony:
142 LES CATECHJSTES ET L^YANGELISATION sorte. dans PEglise catholiąue la notion de ‘pouvoir par rapp
TK 3000 SA VOTRE PARTENAIRE POUR LHYGIENE DANS LA GASTRONOMIE ET LHÓTELLERIE La proprete d
146 Cuchę, Denys. 1996. La notion de culture dans les Sciences sociales. Paris: La Decouverte. Feman
3.3 Methode de collecte des donnees et d’analyse La methode de collecte des donnees dont nous ferons
70 Elements de comparaison Dimensions Indicateurs 1- La notion de harcślement psychologigue -
page0176 168Scontetten — Scribe gicale de la campagne de Kabylie; Sur les momies dJEgypte et sur la
■ La notion de la diversite du monde. On peut, evidemment, degager des types geographiques (types de
73 Rapport de la Commission a PAsscmblće genćrale la notion de competence generale82 : Ic comportcme
Socjologie de 1 enfance 2 J.-LDerouet theme en 1994 — reconnu et soutenu la constitution de ce domai
les d’aracliide, de soja. d’olive et de lin. et que la production de coprali et de graines de tour-n
2. DISTINCTION DES NOTIONS2.1    La methode Au debut, ii faut tirer au clair la notio
Volume43 n° 7 c-erbB-2 ET MA LA DIE DE PAG ET MAMMAIRE 585 Resume (suitę) sont identiques quel que s
Stotion du Robert (Marinigue) activites maritimes et sur la protection de renvironnement ont ete ren
Remplis la coupe jusqu’aux bords, Bois; et, dans l aube printaniere, Secoue et chasse la poussiere D
107 imperceptible et inavouee, la perspective de paix devient impensable. La representation du moudj
73 ete retrouves, ils comptent bien un sechoir chauffe^. La notion de potier-paysan est reconnue un
Le telephone sonnait et, contrairement a la promesse de notre intercesseur, il n’y avait jamais 
26 LES DĆTERMINATIONS ESSENTIELLES de 1’article; et surtout la remarque de la fin exclut tout doute:

więcej podobnych podstron