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, ^ les habilants pourraient gćrer k leur grć. Mais la Prieure se rćservait les nominations des chapelains, la proprielć de la maison priorale et dćpendances (prfes de 1'ćglise), et les droits sur le four banał de la ville.
Les paroissieus de Lesneyen, de leur cótś, sengageaient k faire meltre Iesarmesdel’AbbessedeSaint-Sulpice aux principaux endroits dc lćglise, et k acquilter les fonda-tions. (En particulicr, la cćlćbration des trois messes k basse voix, que 1’Abbesse avait charge de faire dire les lundi, jeudi et samedi.) (i).
Tel fut le traitć qui, durarit pres de cent quarante ans, reglementera la vie du prieurć. Conformćment k ce que nous avons dii prćcćdemment (2), il n'y aura plus de nomination de prieur 5 titre distinct. Le gćnćral de la paroisse, qui en aurait eu la faculte, ne crut pas devoir user strictement de ses droits, prćfćrant dćlaisser aux prótres de la paroisse l'acquil des fondations (3).
(A suiore.)
(1) Carlu!, dc Dom An6EB.
(2) Buli. dioce*., Juillrt 1917, p. 218.
(3) Arch. de Saint-Michcl. Con&ullalion dćliWrće a Rcnnc.s, Ir 3 Jan-vier 1777, cl stgnee dc quatrc avocal», cntre aulrci : « Dc Kcrgroa* Lr Koy cl Poullaiu Duparc ».
• . SOR LEf
Par MM. PEYRON et ABGRALL.
(Suitę.)
LAN Dl VISI AU
(Suitę.)
Les seigneurs de )a paroisse de Plougourvest etaient les sieurs de Coetmeur et de Daoudour, habitant le chAleau de Coetmeur, en Landmsiau, descendants des Sylvestre de Plonevez-Lochrist. lis portaient pourarmes : (targenl a un ecusson de gueules en abymc, a lorle de. sixcroix reeroi-srttrcs dazur. La hranche ainće des Coetmeur sćtait fon-due, au commencement du xv* siacie, dans Tournemine, d*ou la seigneurie de Coetmeur a apparteou successive-roent, par alliance, aux Yieux-Pont, aux Rieux, et par acąuet, en 1702, aux Danycan, puis aux Hohan-Chabot (Courcy). Par conseąuent, lesarmoiries de ces diftćrenles laiuilles ont figurć sur les murs et vitraux de 1‘ćglise de Landivisiau, en qualitć de fondateurs et de prećminen-ciers. «
Hćvin, dans ses Cnnsiillalions sur la Coutume de llrelagne (p. 00), nous dit que, le \ Dścembre 1554, Franęois de Tournemine, S«rde Coetmeur, de Kermelin et du Liscoet, et damę Rende de Sainl-Amadour, fonderent c« une cha-pcllenie, dans Póglise trćviale de Landivisiau, de deux messes k chaque jour, l’une k haute, 1'autre k basse voix, et atilres offices, pour ćlre celćbrćs par le nombre de sept
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