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II. Revue de la bibliographie concernant le sujet.
Dans de nombreux travaux, consacres a la question dn littoral des lacs, on pretait entre autres une attention a ces parties du littoral, dont le substratum est formę par du sable pur, ou bien mele de depóts de la beine littorale. On pourrait assurement citer beaucoup de travaux de cette sorte, car ce genre de substratum n'est point rare dans les bassins aquati-ques de notre strefe; partout on a exprime une opinion unifor-me sur la pauvrete de la vie animale dans la zonę sablonneuse de la rive. Dans la majorite des cas ces mentions se rapportent avant tout a la macrofaune. Comme, au contraire, se sont avant tout les associations des microorganismes qui forment le sujet de cet ouvrage, je ne ferai pas d'analyse detaillee de ce groupe de travaux, me bornant seulement a nommer comme exemples
(1926) et BEHNING (1924). Une phrase caracteristique, tiree du travail de ce dernier auteur, merite d etre citee, comme presen-tant une illustration bien nette de 1'opinion si repandue sur la pauvrete de la vie dans le sable. Cette phrase se rapporte aux couches sablonneuses du fond de la Wołga: „Rein theoretische Betrachtungen liessen diese Sandflachen ais leblos erscheinen. Fehlt es hier doch scheinbar an irgendwelchen Nahrungsmitteln fur hóher organisierte Tiere” (p. 79),
En 1926 SASSUCHIN attira 1’attention sur la faunę des Protozoaires, peuplant les rives sablonneuses de la riviere Oka, toutefois non pas dans la zonę immergee, mais dans celle qui se trouve elevee au-dessus du niveau de l'eau. U s agit donc ici de sable humide, d'un milieu qui, du point de vue des „considerations theoriques” semble etre encore moins apte a for-mer le substratum d une riche vie. Cette zonę qui, du point de vue topographique appartient deja plutót au continent, etait jusqu'a present etudiee seulement accidentellement, a 1'occasion de recherches sur certains groupes d'animaux. Ainsi, p. ex., MOSZYŃSKI (1930) en etudiant la faunę des Enchytraeides ter-restres, considerait aussi sommairement les sables riverains humides, en faisant a l'occasion une juste remarque, „que tels milieux ne peuvent pas etre comptes parmi les sols sablonneux” et que „la periodicite de l inondation cree des conditions de vie tres particulieres pour les Enchytraeidae” (p. 73).