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tation cles denrees sous des formes coimnodes (plats ciiisinćs, congeles, par exemple). De plus en plus. les corameręants veiiclent des alimcnts con-ditionnes dans de petits formats. qni reviennent plus clier, parce cpie les consommatenrs ven-lent aclieter par petites cniantites et no se son-cient pas de la difference de prix. En ontrc, la consoramation tend a perdre son caractere saisonnier. Anx Etats-Unis, les mć-nageres pretendent maintcuant achctcr les mćmcs alimenta frais pendant toiite l annee. ee qui exige des installations frigorifiąues beaucoup plus impor-tantes et des cxpeditions on prorenance de cen-tres productciirs plus eloignćs. En outre, la prodnction d’aliments tiaitós a augmente de 50 pour cent depnis 1040 alors que la prodnction alimentaire totalc n’a aiigmentć quo dnu tiers environ. Les rostaurants et « cafcterias » on nn nombre croissant d'iiidividiis prennent leurs repas, contribuent aussi a augmenter considera-blement les dćpenses do comniercialisation.

II est a craindre que certains procedes nitra-modernes de traitement et de conditionncment en nsage aux Etats-Unis et dans les pays les plus ćvolnćs, ne soient iinites et imposćs. a conp do redanie, dans des pays nenfs qui n’ont pas encore eu 1© tenips de rationaliser le md-canisnie do la eommercialisation. On perdrait ainsi sur les denx tablcaux, car on accepterait nn surcroSt de dćpenses sans bćneficier des possi-bilites de rendement et d'economie que com-porte rdqnipemcnt moderne.

Un tcl etat de choscs ponrrait retarder ramć-lioration des nivcaux de nutrition dans les pays insnfiisaminent dćveloppćs. Dans les pays a re-vemi elevć, les traitements et services onerenx penvent avoir certains inconvenients mais ne riscpient. guere de provoqner une malnntrition generale. Dans les pays a revenn faible, le lnxe super fi n de la prćparation et do la presontation risque de grcver les prix dc telle maniero epio le consommatenr panvre n’ait plus les moyens d’achetcr la ąuantitć d’aliments nntritifs indis-pensable a sa snbsistance. II s’agit alors de faire un choix jiidicienx entre tons les proclnits, frais on traites. qni vont approvisionner le mar-chd de la villc. Ce choix. cjni pent avoir de si gravcs consccpiences, est particnliereinent d i f Ti -cile la on il n’cxiste ni poids et mesures nnifor-mes, ni classements officiels de qualitć. II import e clone non senlcment d’ameliorer les sys-temes de comniercialisation. mais encore d ddu-ciner les consommatenrs, si possible an moyen de campagnes oflicielles, pour lenr permettre de tirer un profit maximum des avantages realises.

CONCLUSIONS

II n‘est pas imitile de repeter qne. dans la plnpart des pays, le rćgime alimentaire le plus coininiui comportc une base dc cerealos et de f^cnlents eoniplćtće. dans la mesnre des moyens des consommatenrs, par des denrees plus coń-tenses et plus attrayantes, notaininent les ali-ments clits dc protection. Lorsque les revenus coinmcncent A dópasser le nivcan de snbsistance, les denrees plus cońteuses viennent en supplć-ment des alimcnts de base. Lorsqno les rcvcnus sont encore plus elevćs, la consomination des alimcnts dc base commcnce A diininuer pour faire place A une proportion plus forte des ali-ments de protection et aux prodnits plus cońtenx qni peuvent finir par constituer la partie prin-cipale de ralimeiitation.

Ces considerations A elles seules font ressortir le role preponderant du revenu sur la consomination alimentaire aussi bien an point de vue quan-titatif ciu’aii point de vue epialitatif. L nnc des constatations les plus frappantes de la presente enqućtc est la remarquab!e uniformite des rap-ports entre lo reyeiin et les somnies consacrees A ralimentation clans une vasto serie de pays on le revenu et le developpement economicpie at-teignent des niveanx tres difTćrents et oii la cnlture ot les habitndes alimentaires sont tres diversifiees (graphiąne I1I-3). Ce fait met a non-vean Taccent sur la relation fonclamentale qui unit dćveloppeinent economicpie et ameliora-tion de la nutrition. II ne sera guere possible d’ameliorer substantielJement la nutrition avant qne la productiritć ait 6tć accruc ot cpie la masse de la popnlation ait nn revenu plus ćlevć. Sans liiodification clii rcvenu, on pourra tout an plus, par renseignement de la nutrition et par des progranunes speciaux d’assistance sociale, ap-porter c(uelcpie amćlioration pour 1’ensemble de ia popnlation et certaines ameliorations impor-tantes pour des gronpes speciaux : femmes en-ceintes ou allaitantes, enfants d agę scolaire et pre-scolaire. Ces rćsnltats pourront avoir une grancie importance pour Tetat sanitaire de la procliaine generation.

Le tableau III-S lnontre comment le bas lii-veau des revenns et des gains fait obstacle a rótablissement de niveaux nntritioiniels satisfai-sants. Ce tableau montre le nombre d’henr es de travail cpie cloit fonrnir nn ouvrier de rindnstrie, au taux moyen dans le pays des salaires de cette cat^gorie. pour gagner le prix des aliments d une jonrnee. A trois niveaux difTćrents dn regime alimentaire. A savoir : dans les pays economiąue-

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