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par l'art militalre du XII9 siacie,et dont I'architecture ciTl-le 8'empara au XV® et XVI® sl&cles.Vrai labyrinthea ofc pónótrent difficilement l'air et la lumi&re ^aia oii 1'assióg^ dchappera £ facilement k la poursuite de 1'aasaillant qui courra de grands dan# r & s’y rlsąuer.Bt dans le dćdale dea ruelle8rla Bonnette d4rivće en sept brastse faufile,glissant sous les maisons et o sous les ruestreparaissant que pournactionner deux mouiine,eli~ mentdzta des tanneries dans 1’intćrieur m§me de la ville dralnanf en plelft moyen-age les eaux ęiónagferes et rćalleant par le tout k l'ggout des conditions d'hygifene que notre civilisation moder ne n'a pas m£me crćeee nl eo»eervges.
Les rues k peu prće r-j-guliferes sont fort rares.L'une dse plus droite eot la rue Guilhem-leyre ,elle est doublement intóe-sante par son caractfcre moyen-ageux et par le beffrol de son vieil h8tel-de-vllle qui se profile k 1'une de ses extrćmitós. a 1’autre bout, se prósente obliquement une belle faęade renais sance en pierre de tailie.■
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Quelques maisons &łouvrent par dea portes ogivalesfcomme ^il en existe ici ua peu dans tous les quartiers,au croiseoent dt dea arce en ogive a’accrochent parfois des ćcussons sculpt^s;!1 art-te vive des seuils et des croisćs est souvent adoucie par le trait dłune branche aseouplietfloutenue k ses deux eitrćmitós par une gueule de loup ou de aanglier.\Au vantail des portes suepen-
dait 1 er gros heurtoir en fer forgd.
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II y a quelques anndes,la vieille maison qui,avant la R6-volution servait de logement aux troupes royales en possćdait un fort beau,obJet de convoitise de tous les brocanteurs,qui, de -puis quara*te ans,ont mis la ville au pillage.Un beau jour^il a disparut.la rumeur publique prótend qu'il a trouvć asile dans des galeri.es dignes de son sntiąuitć.
Quel domitiage qu’un sort analogue n'ait gtg rćservg k toutes les belles oeuvres artiotement eiseldes par dłhabiles maltres-ou-vriers et dont Saint-Antonin a ćte dźpauilló(lćg^res colonnettes k chapiteaunjćldgantes et clalree loggias r&gnent aux faęades de t,raves logia en pierre de taille .FenStre k meneaux,ćcussons sym-boliquss de bourgeois anoblis.Toute cette richease a &tć livrśe pour quelques denieis par une population vraiment trop insouciante d*un passd,qui ne fut pas sane grandeur.Seulstjusqu,ici ont źtć respectĆ3 des ćeussons rnoins tentateure, telles eont les ensei-gnes scuitpt^es k la clef de certaina arceaux de portes et fen§-tres de tna.ftres-ouvriere- et reprźsentant l&urs attributs profes-sionels,gquerre,marteau,hache etc...
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Mr.EMBAHT en signale de semblables h Toul.Une de ces en-oeigre8 particuli&rement suggestive est celle de le maison de 1'Amourtdeux tStes portant la coiffure du XV®slocie s1embrasaant les portaila originaux des vieilles boutiquee tdmoignent de 1'in-