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22 ŚTUDE SUR LE DIALECTE BERBERE DES ZAlAN ET A1T SGOUGOU

uśan ii amid ina, ils m’ont donnę ma part. ksen as aselharn, ils lui óterent son burnous. alirm urna, le chameau de mon frere. cbłnn as amezzur, on lui coupa 1’oreille.

3° La consonne nasale suivie d’une autre consonne peut soit rester distincle comme dans le premier cas, soit assimiler comple-tement la voyelle, qui devientalors nasale franche, et disparaitre. C’est devant les spirantes prepalatales et palatales, particuliere-ment devant l, s et qne la nasalisation de la voyelle devient complete ; les occlusives n’ont sur elle aucune influence.

Exemples : a). Dans divers mots :

dzal, pluie.    a Ciziil, muet.

uzd, poił.    asa, emplacement.

lizał, narines.    tsa, il passa la nuit.

imPsi, diner.


ahuin Pscn, leur tente.

% •    •

b) Avec les pronoms complements directs des troisiemes per-sonnes du singulier et du pluriel; dans ce cas le // persiste chez les Bouhsousen bien que tres fortement attenue, tandis qu’il dis-parait frequemment chez les Zaian superieurs.

B. Hs. afan 1; Z. S. aJa /, ils l’ont trouve.

B. Hs. uran len; Z S. ara len, ils les mirent a mort.

B. Hs. urnzPn las/nirt; Z. S. tnnzr luskurl, ils prirent uneperdrix.

Avec les autres spirantes, le a persiste toujours et la nasalisation est moins accusee : par exemple, avec les pronoms comple-menlaires directs de la 2® personne :

B. Hs. a'Urn k, ils font vu.

Z. S. uinzen kun, ils vous ont pris.

Le degre de nasalisation d’une voyelle est d’ailleurs variable selon la tri bu, et metne parfois dans une nieme trihu selon les individus, sans parler des accidents syphilitiques qui alterent plus ou moins le systeme vocal, particulierement le voile du palais; nous n’avons fait que donner ici les reglesde nasalisation les plus courantes

7. — KEHI-rOYKLLEN

Les semi-voyelles au nombre de deux, sont w el i. Elles presen-tent de grandes analogies avec les voyelles u et i dont nous venons de parler; mais, tandis que fair s’echappe librement au dehors



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