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probleme de l’instruction et de 1’óducation politiąue de la classe dirigeante particulierement aigu. D’ailleurs, la position internationale meme des pays Koumains commence & se modifier. Les rapports avec les autres peuples et Etats — chez lesąuells le processus de transformation ścono-miąue et sociale ćtait plus avancś — commencent a etre rśvisśs main-tenant, non a travers le prisme trompeur des situations hśritśes, des tra-ditions et des idśes pśnmóes, mais a trayers celui des nouvelles róalitós qui inondaient la scene du monde entier. Dans le domaine śconomiąue et social, aussi bien que dans le domaine politique et rebgieux, la lutte pour la libertś s’intensifiait partout. Pour les peuples de 1’Orient, cette idće signifiait, avant tout, 1’affranchissement du despotisme turc; pour les Grees, la reconstitution de 1’empire Byzantin ; pour les hommes politiques de nos pays, le dśtachement prudent du systeme śconomique et politique ottoman et notre rentrśe dans le Circuit śconomique et culturel de l’Eu-rope. En conclusion, bien que le processus intśrieur de dśveloppement socio-śeonomique ne fut pas assez avancó en Valachie pour expliquer a lui tout seul l’appantion d’institutions d’enseignement du gem’e et dans 1’esprit de «l’Acadómie grecque » de Sf. Sava, ce fait important fut pour-tant possible grace au complexe de causes esquissó plus haut et surtout grace & notre participation a la culture byzantine qui, a la fin du XVII* sićcle, renaissait dans toute 1’aire du monde hellśnique d’autrefois. Cette intógration explique aussi l’affluence des ótudiants ćtrangers — grees pour la plupart—a. 1’Acadśmie de Bucarest. Autant les actes de fondation •que les sources plus importantes montrent que cette institution fut crćće en śgale mesure pour les enfants des indig^nes et pour les śtrangers ¹⁸. A la fin du XVII* siacie, Bucarest n’śtait plus seulement la modeste capitale de la petite prineipautó danubienne, mais l’une des mótropoles de la nou-velle Byzance, lieu de rencontre des intellectuels grees ou parlant le grec ■de toutes les provinces de 1’ancien empirea Pśloponnćsiens, Etoliens, Epirotes, Macódomens, Tbraces, Constantinopolitains, insulaires — de Cbios et de Crete surtout — Gśorgiens, Asiatiques — spścialement de Trśbizonde — et meme Africains. Beaucoup d’entre eux ayaient śtś, sous une formę ou sous une autre, Yictimes de l’intolśrance ottomane ou ■de 1’obscurantisme thśologique constantinopobtain ¹⁹. Les historiens grees

^1# Hurmuzaki, XIV, I^rc partie (1320 — 1716), Documente grcccęti pnuitoarc la istona romd-łiilor publićs par N. Iorga, pp 394 396, n° CCCCXXVII; Hurmyzaki, XIII — A. Papadopoulos-Kerameus, op. cit., p 195.

¹⁹ A la fin du XVII^e sifecle on doit retenir, pour leurs idćes avancćes, pour la valeur intel-iectuelle, leur role dans Penseignement el, en gćnćral, dans la culture grecąue et rouraame, le nom de Ghermanos de Nysse, ongmaire d’Etolie (le principal traducteur de la Bibie en roumain), loannis Karyophillos, ongmaire des environs de Constantinople et Sevastos Kyminites, ongmaire de Kimina, pr£s de Trćbizonde. Tous les trois avaient figurć aussi k la direction de l’Acadćmie constantinopolitaine, d^,oCi ils sont partis sous diffćrentes accusations, mais en rćalitć parce qu’ils ■ćtaient les continuateurs de 1’esprit philosophiąue introduit par Korydaleus Tous les trois sont