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COMPTES RENDUS

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q\ielle, ainsi quc des clauses du traitć dWndrinople, bon nombre de Bulgares ćmigrent dans les Principautćs Roumaines et cn Russie. Au cours de cette action Seliminski detient le role de representant du parti modere des refugiesąui—en oppositionavec le parti de Mamarcett hostile k Pemigration — precomsc Pćmigration et ensuite le retour des ćmigrćs en Bułgarie k condition de Poctroi de certaines garanties et privileges. Elu a Satul Nou comme representant des rćfugies de Galatz, Seliminski engage des nćgociations avec le representant de la Porte et exige des. privileges pour les rćgions du sud du Danube ou devaient rentrer les rćfugies. Au cours de cette mission (en 1831), Seliminski se trouve en contact plus etroit avec les colonies bulgares de Bu-carest et de Ploieęti. A Bucarest il se rapproche des cercles qui deploient leur activitć dans le cadre de la premiere Societe bulgare, k la creation de laquellc M. Kifalov et V. Nenovitch jouent un role mai*quant.

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A Bucarest, Seliminski contmue son activite dhnstituteur qui avait debutć avcc succes k Sliven. En septembre 1831 ii fonde dans la capi tale de notre pays une ecole privćc grccque au programme d^nseignemcnt modernc. II dinge cette ecole jusqu^,en_k 1834, quand ii est invite comme instituteur k Ru§n de Vede ; une aimee plus tard, il est egalement invite comme msti-tuteur a Pecole de ses compatriotes dc Sliven etablis k Bereasca (Le nouveau Sbven) prćś de Ploieętu Dans les cinq annć«sde sćjour k Bereasca, Seliminski s’occupe, en dehors dc Pensei-gnement, de la cause des colons qui luttent contrę les propnetaires ternens. En mćme tcńips, il etudie les problćmes poses par la langue litteraire bulgare.

Entre 1840 et Pete 1844, Seliminski se trouve ^ Atlienes ou il ćtudie la nićdccine. II connait la les idees bourgeąises et democratiques qui arrivent de POccident et formę ses concep-tions poIitfques de base qu'il expose dans un «credo politique * rćdige en 1843. Celui-ci Teflete une profonde connaissance des rćalites sociales des Balkans. Avec la collaboration d^rautres ćtudiants bulgares patnotes dWthćnes, 'Seliminski fonde la « Socićtć slavo-bulgare des ama-teurs de culture »; pendant la revolte de 1843 il fait partie d'un groupement politique formę de Bulgares, Serbes et Grecs, reums dans la « Societe thraco-slave *.

A Paris, oil ii se rend afm de passer des examens supplementaires, Seliminski connait le groupe des patriotes bulgares, parmf le£quels Sava Picolo, lies aux emigrants polonais luttant coiltre la Russie. Ayant des sentiments russophiles, ii ne s’attache point k ce groupe, mais en aodt 1845 arrive de nouveau k Bucarest, passant par Athenes et Constantinople. II s’engage dans la lutte pour Pautonomie de PEglise bulgare vis-£-vis de Phanar, cn y entrainant les emigrants bulgares de notre pays. Aide par Hr. Mustakov et par d^łautres Bulgares des PaysRoumams, il obtient Pautonsation de creer k Kiev un penśionnat pour les ćtudiants bulgares. II est mi-portant de mentionncr que dans cette pćriode Seliminski etablit des relations avec les rćpre-sentants de la renaissance albanaise, en particulier avec Pautcur du prertuer abćcedairc albanais^

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Naum Vckhilhargi, Les auteurs ne signalent pas le fait important que Vekhilhargi avait pns part k la rćvolte de 1821. Les appcls que ce demier a lancćs aux Albanais ont ćtć rediges par Seliminski qui, une fois de plus, s'avćre un bon connaisseur des interets culturels ct politiques des peuples balkaniques.

Pendant la revolution de 1848, Seliminski s’engage dans le service sanitaire, d’abord k Bucarest, ensuite a Braila. II ne comprend pas les revendications des massćs conccmant les terres, expnmćes au cours de la revolution, etlesjuge selon ses conceptions constammcnt russophiles. Pendant la guerre de Crimee — a laquelle les auteurs accordent un large compte r£ndu — Seliminski fait partie d^Jun coinitć non officiel de Bulgares qui se proposait de fairc ećlater

une revolte en Bułgarie lors du passage des armees russes au sud du Danube. Dans Porgam-•

sation des dćtaclicments dc volontaires bulgares, Seliminski joue le róle principal (voir p. 210 — 227). A Braila, Seliminski continue de lutter fermement pour Pautonomie de PEglise bulgare, II orgamse un conśeil de colons slivenains de Braila (1857) afm d’appuycr lc mouvement'ćul-turcl. Plus tard (1862), cetle organisation servira de modele k la « Dobrodetelna druźinai de Bucarest.