180 ETUDE SUR LE DIALEGTE Ii ER BK RE DES 7. Al* AM ET Al T SGOUGOtJ
encore cette influence; la formę zouaoua lemmer doit etre consi deree commeetantsa derivee; ilne semble doncpas possible, mai gre les apparences et malgre cette similitude d’inlluence, d’en deduire que la negation ul entre dans la composilion de mul,it cette action de mul sur les verbes doit pensons-nous reconnaitre pour cause 1'analogie.
V
Dr. iśt et śa employes avec les particules negatives.
Le verbe precede de ul ou de l’un des composes de ul peut etre suivi, pour corroborer l’idee de negation, de iśt ou de śu.
1° iśt est un nom de nombre signiflant « une ». Ex. :
ul tur iśt, mot a mot « il n’a pas achęte une », il n’a rien achete du tout.
ur <i u li li iśt, il n'est pas du tout venu.
Comparer dialecte de Demnat et dialectes du Tadla, emploi res-pectif de Lal et ud dans les memes conditions.
2° ś(d signifie « une chose, un rien ».
ul iufi śu, m. a m. il ne trouva pas une chose, il ne trouva rien.
u ru ike.ss śu, il ne fait rien paitre.
Exemples avec les composes de ul :
ur djin ii u'lir iśt, je ne l’ai jamais vu du tout. u sur 1'mmUeh śu, je ne recommencerai plus jamais.
V
du uliu Isnbbnbrli śu, je ne fais plus du tout de commerce.
189. — Influence de ul, mc ur djin et de ul mil sur le verbe
AU PHETERIT.
I. — Les verbes de trois lettres dont les deux dernieressont des consonnes, et les verbes composes de deux consonnes qui ne subis-sent pas de modilications vocaliques au preterit (formę XeX), prennent un i avant la derniere radicale quand ils sont precedes de ul, de ur djin et de ul iad.
ekśem, entrer; ul ikśirn, il n’est pas entre.
amrz, prendre; ul iumvviz Sa, il n’a rien pris.
jen, dormir; urjiner g uham, je n’ai pas dormi dans la tente.
1. Voir n° 282 ou nous difcutons la ąueslion de Torigine de sa.