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ions d'hydrogene (dans les mousses habituellement pH < 5 et dans les sables, dans tous les cas qui me sont connus, pH > 7), les differences de la concentration des electrolytes, et d’autre part —le fait, que les mousses sont exposees a la dessication en un degre bien plus grand que ne le sont les sables etc. Nean-moins, les ressemblances qui viennent d etre indiquees semblent etre assez essentielles et se refletent d'une certaine maniere sur la faunę des deux milieux (voir plus bas, p. 234).
1, Introduction. Methodes des recherches.
Sassuchin, Kabanov et Neiswestnova (1927) ont dresse
pour la premiere fois une listę plus detaillee des microorganis-mes vegetaux et animaux peuplant le milieu que nous venons de caracteriser dans le chapitre precedent. Ces auteurs consta-terent dans le psammon la presence des representants des groupes suivants: Bacteńae, Cyanophyceae, Conjugatae, Diato-maceae, Chlorophyceae, Flagellała, Rhizopoda, Heliozoa, Ciliała, Rołałoria, Gastrotricha, Turbellaria, Nemaioda, Oligochaeta, Tar-digrada, Diptera-larvae. La listę qu’ils elaborerent embrasse un nombre considerable de formes tres variees, mais ce qui frappe surtout notre attention, c’est qu’ils ne nomment aucune espece dont la liaison stricte a la vie dans le sable leur paraitrait pro-bable, C’est d’ailleurs tout a fait comprehensible, qu’ayant un si grand nombre de differents groupes a considerer, il etait dif-ficile de soumettre a une analyse systematique detaillee les especes peuplant le psammon. Dans le travail present j’ai suivi une autre voie: m’etant borne a un seul groupe animal—celui de Rotiferes—j’ai tache avant tout de determiner autant que possible les formes trouvees, ce qui m’a amene maintes fois a decrire de nouvelles especes. Grace a cette methode de tra-vail, il etait plus facile d’eviter Tomission de formes caracte-ristiques, ou bien la determination des especes plus difficiles sous le rapport systematique par les noms des formes commu-nes apparentees, ce que les auteurs russes n’ont pu eviter, du
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