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rop© entiere et dont on situait le berceau en Orient, on commenęa a leur appliąuer la methode comparative pour, en fin de compte* leur refuser toute originalite. Ce point de vue exigeait des mo-difications; on les introduisit avec le temps. Enfin, principalement dans les travaux de A. Veselovskij, on fixa toute une serie de traits communs entre les bylines et la litterature narrative du Moyen-Age, celle de Byzance aussi bien que celle de FEurope occiden-tale. La reaction contrę 1’abus de la methode comparative s’ex-prima aussi par la rccherche dans le sujet des bylines de 1'ócho des faits historiąues. On essaya d’identifier ces faits a Faide des mentions des chroniqueurs, qui reproduisaient soi-disant di-yerses legendes locales, que Fimagination populaire metamorpho-sait generalement au point de les rendre meconnaissables.

L’action parallele de ces deux methodes, qui donnaient par-fois des resultats contraires, abouit a fixer une sórie d’indications qui jetaient un jour tout nouyeau sur cet important probleme, a rósoudre: ou et quand s’etaient formees les bylines. Or il ap-parut que la plupart des bylines possedaient des proprietós qui les faisaient reconnaitre cornme le produit non pas de la .Russie du midi avec Kiev au centre, mais bien de celle du nord avec No-ygorod et Moseou. En outre, par les recherches sur le fond tou-chant Felement historique des bylines, on vint a conclure que Fon ne connaissait pas les bylines de Fepoque paienne; que cel-les qui traitent de Kiev au X-e siecle ne s’y sont pas nścessaire-ment formees toutes, ni a ce X-e siecle; non plus que beaucoup d’entre elles sont le produit du XVI-e ou du XVII-e siecle, bien que nous dussions leur fond essentiel a la periode de leur floraison, au XIII-e et au XIV-e siecle; enfin, que ces bylines s’etaient formees dans diverses regions de la Russie du moyen ago, de Halicz a Czernigov, de Kiev a Novgorod et Vologda. Les partisaiis les plus zeles de la theorie de Fanciennete des bylines furent forces a reconnaitre Fimportance du XVI-e siecle dans Fhistoire de leur dśveloppement; a un tel point, que le plus eminent represen-tant de la methode »historique«, V. Miller, en vint a conclure que ce siecle fut Fepoque do la »restauration« des bylines. II pensait sans doute a des faits tels que Fapparition des chants de Ilia Muromietz, Fabondance des mentions sur les »heros« (ou plutót les »Khrabres«, car le terme »bogatyr« est ulterieur) dans les chroniques du XVI-e siecle, les temoignages non russes de