XLIV. — Affairet et confirenect. La Commission d'enqutte tur lei icolct sccondairet eeelrtiaxliquet. Le Prefet ilu Bas-llhin. Mit-tionnaircs de liesancon uccusćt de charlatanisme.
« Strasboiu-g, 25 Mars 1828.
« Un de racs cbagrins, cher et exccllenl ami, esl de me voir forcA de renoncer presque au plaisir dAcrire k reux que jaime le plus. Je ie dis S&ns eesse ii Prćmord, auquel jAcris souvent pour les aflaires de mon diocese et les mien-nes, et dans lesquelies il m'a etA fort utile. Toujours je lui ai parlć de toi, en lui recommandant dc te parler de moi. Tu ne saurais te faire une idAe des embarras continuels qui m arrivent de la ville et de tous les coins du diocese. Je fais ici la chouettc k 60 mille habitants, k 62 cantons, k deux prćfectures, et prAs d'un million de diocćsains, dans un pays imHe de Lulhćriens, de Calrinistes.
« Outre les aflaires courantes, on m a demande quelques-unes de mes conferences : j en ai dit quatre, a quinze jours de distance, j ai fini dimancbe dernier. Je me suis donnć bien du mai pour les apprendre, car la mćmoire dcvient rev6che et je voulais les savoir comme mon Poler. J en suis venu k bout, en aliant a ma campague rćpśtcr ma leęon quatre ou cinq jours avanl de la dire, car ici, c est impossible d Atre seul pendant une lieure. Jai eu le bon-heur de parler pendant une heure chaque fois, sans bAsiter et devant un nombreux auditoire cboisi. Je suis bien aise de in Alre prćtć au dAsir que lon m'avait marquć, parce que l on a ćte plus content que je n'espArais.
« Je n'ai fait nucone difticultć de rApondre aux ques-tions de la Commission, parce que j'avais toute conliance en l'EvAque d'Hermopolis, et que tous les ans on est ici dans l usage de lui donner k peu pres les mAmes Aclair-cissements, et en Novembre dernier, je les ai fournis si francbement qu il m en remercia, mc priant de continuer toujours de mAme, je pense aussi que nous ne devons pas
de Quirhp£r ‘et Lśórf
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\ • craindre ni refuser de nous raeltre k dścotivert (i). Voili ce que j’ai rćpondu a l1 2Evćque de Marseille (M2r Charles-Kortunć de Mazenod), Sorbonisle. qui, k mon ćtonnement, m’a ćcrit pour me demander ce que je pensais.....
. 2 « 26 Mars.
« J en etais \k de ma leltrc, lorsqu'on est renu me parler d'une allaire prejssće ; il m a fallu inlerrompre ma con-versation avec toi pour uioccuper des importuns,et eerirc deux lettres k leur demande; c’est tous les jours de inćme. Jc reprends. — Nous ne sommes pas sans espoir, depuis quelques jours, de conservfer notre Prćfet (M. Esmangart),. nous le saurons aujourdhui ou demain. ha deputation de Itoucn ayant eu veut qu'il sagissait de le laisser ici, est allće cliez le Ministre le demander suivant 1'ordonnanre qui ly a noinmś ;.alors, la deputation du Bas-Hhiu est allće prier le Ministre de le laisser 5 Strasbourg. Qu'en , sera-t-il ? nous ne pourons tarder de savoir la decision.
« Cest un bien grand malheur que notre excellent Ministre ait quitte avant d avoir elabli .les grandes Ktudes. Si j'avais etć & sa place, je les aurais depuis longtemps. Sans elles, 1'Eglise gallicaue ne se rel£vera jaiunis, et le trdne nc sera jamais ferme. On en veul k la iegitimiló et au Calliolicisim2 ; on travai11 e saus relAche k changer l un
(1) Sur Ir roppnrl dc Portnlis. gurdc des sromu dans Ir nouvoau Ministrrc dr Mnflignnr. une Commission fili nom mor, Ir 28 Jnnticr 1828, pour rocborchrr cl indiqucr les moyens • d‘as2urrr dans trs łcoln orcie-
iastiques rcsrrulion des lois du royaumc ». Qurlquos jours nprós, M'" Fraywinous trausuicltail ii lotu les diorrsrs un queslionnaire qui