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Soncrćdit prćsdudit Evćque lui permettaitd escompter le prompt ćtablissement du collage. A cette datę, de fait, M^,r de Rieux prend visiblement la chose łres a cteur (1).

Mais uo revireiuent des hahitants dćrange toutes les combinaisons. Revenant sur un coDseotement precćdem-meot donnć k la venue des Peres Jćsuiles, et afio que les ressources du futur college tóurnassent exclusivement au profit de la vi)le, ils entreprenuent de le mettre d'cux-irnłmes sur pied, en utilisant les revenus de la confrćrie des Trśpassć9.

Quoique tr£s mćcontent, l*Ev6que, de guerre lasse, se rćsigne & laisser les choses suivre leur cours, et le scolas-tique de Lśon continuer, comrae par devant, & tenir ses classes. Le scolastique enseignait alors ii Pratcuic, dans la chapelle de Notre-Dame de Bonne-Nouvelle; et en dćpit des diflicultćs suscitćes en 1640 (2), les classes y tleineu-rent jusqu'au 6 Mai 1681.

Yraisemblablemcnt, lescolastique n enseignait passeul. Une piece, ćcrite vers 1784, s’exprime d ailleurs ainsi : « Tót aprfcs le premier ćtablissement du collfcge, le con-cours des jeunes geus a demandó que le prćoepteur etit des adjoints. II s'est (alors] ótabli quatre classes, et le prć-la famcusc ofTairc des Cnrmćlites si persevćramment soutenues par Mon-scigncur dc Lćoo (cf. Biographic dc Mu^f dc Ricux, par M. lc chan. Psykom, Buli. dioe._t 1915, n** d*Avril et iuiraot*).

Uo factum, destine & dćfcndrc les Carmen contrc lc Cardinal, avoit paru en 1633, sous lc titre : Response a la demande de M. de Sfarillae, eanseiller du Roy en ses eonseils d'Elat et priuł, par un Ires docte Pert tt professeur en thłologie de la Campagnie de Jtsus.

Ce tr«>s docte Pira ne nerait autre quc Kliennc Bnuny lui-mcme. Ce qui est ccrtain, c'est quc dc Ricux avuit jugć & propos dc s'appuyer sur cc factum (Abb4 Hnr&uYC, Lt Cardinal de Błrulle, t. II, p. 440, et t. Ul; p. 73 at seq.).

(1)    Voir Hiogr. de M*>^r dc Rieux, par M. lc Chnn. Peyrok, 1'Eołchł de L/on. et D^libćr. dc la Maison dc villc.

(2)    Dćlibćr. dc U Maison dc ville.

de Quimper et Lśon

cepteur, connu sous le nom de « scolastique », a ćtć obligó de salariser trois professeurs » (1).

Ga 1G81, les habitanls aflecterent au collage un śdifice plus central et moins mai approprić, dont ils firent la cen-sive. Cćtait une grandę vieille maison dcrriere le Creis-ker, entre rue Verderel et rue Kouennoc, sur laquclle elail due une redevance de 24 livres, au Creisker (2).

U y eut aussi, próbablement, une renie artectće au collage sur une pióce de terre voi9ine appclće o Parć Doceatis »(3).

11 n entrn pas dans notre inteution de poursuivre plus loin l'histonque du collfcge. Bornons-nous 5 dire qu'il eut ses pćriodes de grandę prosperitć et coinpta, & un moment donnć, jusqu& 400 enfants (4).

Les Scolastiques. — Nous citons ceux que nous trou-vons indiąućs comme tels. Mais n‘en est-il pas, parmi eux, qui n aient ćtć que de simples « rćgents »?

(1)    Arch. dc l'Evćchć, lc collage ficollire] dc Lćon.

(2)    Renticr du Crriskfr, 1640, Arcb. Dćp., 8 G. 20.

(3)    Buli. dioc.. Dcc. 1916.

Lc nom móme dc « Doccntis * scniblc avoir terri pour designer lc collage lui-mlinc. Jttsquc dc nos jours, pour rćduire certa i ns enfants indociics, on les mmacc, i Saint-Pol, dc les conduirc A « Doceatis ». O scrait unc preuvc quc lc rógimc du collage auroit etc nsse* rigidc.

On pourra voir, dnn* la Diogrnphic deja citćc dc M*^f dc Hieux, lc ftouci dc cct 6vAquc, principalcmciit pour cc qui conccrnait la partie rcligicuse dans 1'educotion.

Les enfants assistaicut chnque jour A la messe au Creisker, A 10 heu* res, npres la cIassc du malin (Arch. de rKvtcbć).

(4)    D'nprAs lc sco!astique Picart.

En 1776, ful foudć Ir Petit Seminnirc. (A dur4 conc\jrremment avec lc college ju*qu'cn 1911.)

Huit ans uprfs, cn 1784. M*^r dc la Marcbc, en rue du nouvcl rtablissc* ment qu'il vcut bAtir, acluMe au K. P. Jcnn-Bnptistc Bertbcleinot. tupć-ricur du couvcnt des Miniiues de Saint-Pol, unc maison quc les religieu* poss^dent ruc Wrdcrel (Arch. Dep. Minimes, H. 314).

En 1810, lc college se trouve refugić au chAtemi dc Kćrouirrć.

En 1812 ct 1813, unc partie tout nu moins des ćleves rcęoit asile au chateau dc Penmarch, cn Sftint-Frćgaut. II restc dc ccttc ćpoquc des pićces concmsnt des dispenses dc conscription et signćes: « Jeau-Monc Pouliot. pr4trc, chef de ł'Iostitution *dc Peumarch a.

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