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baye; je mempresse de vous tśmoigner toute la satis-faction que me cause, aiosi qu k mes confreres, cette agrćable nouvelle. Vous devenez plus particulierement notre chef, ce qui nous fait compter de plus en plus sur votre bienveillance, que nous vous prions de nous accorder. Jespere que, lorsque vous viendrfcs voir volre abbaye ou en prendre possession, vous ne choi-sires pas dautre maison que la nótre, ou je serai aussi flattć de vous recevoir quo de vous y assurer du pro-fond respect avec lequel jai 1'bonneur d'6tre, conjoin-tement avec notre communautć, Monseigneur, deVotre Grandeur, le tr£s humble et tres obćissant serviteur. — Marie, prieur. »
Monseigneur rópondit en adressant au Pere prieur une procuration pour quil ptit, au nom de l'Ev6que, prendre possession de 1'abbaye, ce qui se fil le 18 Oc-tobre 1780. Monseigneur d*Auxerre devait remettre 1'abbaye en bon ótat, ce qui ućtait pas une pctite dć-pense a prćvoir; aussi, avait-il pris ses prćcautions et obtenu du grand maitre des eaux et loróts, M. de la Pierre de Saint-Nonan, la vente d une grandę partie des bois de 1'abbayc ; il ćcrivait de Kennes, le 8 Octo-brc 1781, a M. Desnos de la Grće, avocat, de rassurer Monseigneur deQuimper, en lui rappelant que 1'adju-dication de ces bois avait produit une sornme dśpas-sani cent mille francs, dont le produit ćtait spćciale-ment aflectć aux rśparations des deux menses abbatiale et conventuelle. Mais M*r de Saint-Luc voulait surtout que sa nomination & 1'abbaye de I.andśvennec ne fdt pas un simple secours transiloire, mais permanent pour le diocese de Quimper. Ayant prćseutś, en eon-sćquence, une supplique au Souverain Pontife, dans le but d'obtenir, vu rinsuflistince de la dotalion du sićge de (Juimper, l'extinction et suppression du titro
de la messe abbatiale de Landevennec et sod union & perpetuilć źi la roeose episcopale. Une bulle daos ce sens fut accordće, en 1781, mais elle coinmetlait 1’OfTi-cial du diocese de Leon, pour connaltre et juger des motifs desdites extinction et union. Les religieux de Landevennec voulurent conlesler le bien fondć de celte union, allćguant que, depuis prós de cent ans, la distinction enlre mense abbatiale et raense conven-luelle nayant ótć bien nellement elablie, cette union ne pouvailque uuire a leurs inlćrćts. Nonobstant cette opposition. unesentence de rOtTicia! de Leon, porlee par M. de Tromelin, les debouta de leur prćtcution et visa fut donnć au dócret d union des deux menses abbatiale et ćpiscopale.
Inventaihf. dressć a Landevennrć, le 21 Ma! 1790 « Argenlerie :
« ijuatre plats dargent ronds pour enlrees ;
« Quatre id. plus petits pour entr^mets ;
« Un grand piat dargent oval ;
« Quatre autres plats d argent ovals, plus petils ;
« Deux saladiers ;
« Une grandę cafletićre ;
« Une ćcuclle avec sa couverture ;
« Deux pots huiliers ;
« I)eux sallieres ;
« Deux flambeaux avec une paire de moucheltes ;
« l)eux grandes cuillers & potage ;
« Cinq cuillers a rngoilts ;
« Vingt-neuf couverts et, en plus, deux cuillers ;
« Une douzaine de cuillers & cafe.
« On a dćja donnć, pour contribution patriotiąue, un