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lei, sous ce titre de « College de Mon », nous nenten-doos parler ni du corps des chanoines, ni de la fondalion d'Even de Kerebert, a Paris. II sagit uniąuement de ras-senibler quelques notes sur lślablissement scolaire insti-tuś k Saint-Pol mórne, au dćbut du xvii* siacie.

* A vrai dire, on peut se demander si, rnśmc antćrieure-ment, il n’y avait pas quelque chose qui en ait tenu Iieu. Ainsi, Albert Le Grand ćcrit: « Lesparents du Uicnheu-reux Yves Nlaliyeuc, inarcbands richcs et moyennćs de Plouvorn, l'envoyerent k 1'ćcolc & Saint-Paul de Lćon, ou ii ćtudia en humanite et philosopbie. Pendant qu il ćtait ćcolier, il frśąuentail les eglises et se dćlectait iuerveil-leuscment k eutendre le divin service en la catbedrale et au monastere des Cannes. U fuyait les compagnies des jeunes ócoliers dćbauchćs » (1).

11 faul en venir, en tous cas, aux dćbuts du xvii* siecle, pour voir apparaltre un ćtablissement plus largement ou plus regulierement instilue.

Le scolastique Picart, qui ócrivait en 1763, nous a laissć un Pr oj et (lunę Ilistoire ou Notę exacte du Collłge et de tout ce qui parait le concerner.

En 1895, ont simultanćment paru sur le collóge de Lśon, deux etudes dues k deux prolesseurs, successivement litu-laires de la chaire d Histoire k Saint-Pol (2).

Eufin, M. le cbanoine Peyron a aussi publić quelques

(1) Alb. Lr Ghano, Edit. det Chan., p. 393.

Lc 6 Deccmbrc 1638. le* Etat* dc Brctagnc Icnlćrent pr*s du Papc« pour obtenir la canonisation d*Yvea Mnhycuc, des dćuiurchcs rcstccs •ans re&ullats (Id., p. 4U1).

D'apr*s M. dr l'Estolhbriijx>n, La Koblcw de Bretaync, p. 233. lc* Etat* dc 17345 auraient rcnouvd* ccltc dcmand«% ninsi quc pour lc Vrn. lVrc (Juintin.

(2) U College de I.ton, pur Y. Picard (Lc Goaziou, Morlni*); Histoire d'un College breton, par Cćsairo La Ghano (Prud'bommc, Sninl-Bricuc).

de Ctóimper et Lśon

pieces relatives au mćme Rujet, dans sa biograpbie de M*^r de Hieux (LEołcki de Leon).

U serait, par suitę, difficile d apporter de grands faits nouveaux : tout au plqs quelques retoucbes ou compłe-ments.

2 Juin 1580. — En exćcution de 1'article IX des Ordon-nances royales dOrlćans, Janvier 1560(1) ; de Blois, Mai 1579 (et le collage de Lćon, instituć b Paris, veuant, comme il a śtć dit, de disparaltre), les chanoines de Lśon dćcidenl, sur la requćte des manants de la ville et du Minihy, en vue d*avoir les fruits dune prćbende (2), pour un maltre d ćcole, que les fruits d une prćbende seront rćservćs pour deux.

27 Septembre 1580. — Nouvelle rćunion. Les trois Etats sont reprćsentćs. Avec les chanoines, siegent, pour la noblesse : MM. do Kergozian, Kernegouez, (iućnaf, Ker-saliou, KcrgofT, Kerlanguy, Pralcuic, Keriven, Yves Ker-guz, et pour le Tiers : Yves Larvor, Andrś Le Jeune, et le sieur de Kersaoutć, au.\quels M. le vicaire a remontrć que Monseigneur de Lćon voulait bailler les fruits d une prćbende sco)astiqufe a missire Jehan Prigent, qui, appele,

(1) Lc dit article IX porte quc ■ cn chaquc ćglisc cathedrale ou colle-g»alr, unc prćbende sera drstinćc pour rciitrctenemcnt d*un preccptcur, irquel sera cłu par l*Evequc du licu. appcles les chanoines dudit licu. ct les mairc, ćchevins. conscillcrs de U villc, et dcstituablcs par le dit Evćqur, por l'avis des susdits ».

Ces drrnirrcs dnuses. que les chanoines dc I^ćon iuterprrtcront d leur tr.anirre, seront en 1784, enuse dc conflit entre eujt et l*Evćque. lorsque lc prćlat songom a modifirr lc regime jtt*qur-h\ iuivi pour le college ct la nominalion des *colastiquc» (Arch. dc l'Evćchć dc Quimper).

Mais deja. prreedemnient. les hnbilnnts uvaicnt intente un proch a I'Evćquc (M** dc Yaudurand). parce quc Sa Grondrur ne se rendait pas A la sćance de la muison de ville, lorsque Toccasion se presentnit dc nonuner le sco!asiique (Abbe Piaurr, Prq/rl d ane Histoirt, et Dr. CoeitCY, Aołic* sur Saint-Poi).

(2) Les prebendes dr chanoines. ćcrit le scnlą*tiquc Picarl, sont tnićcs sur le pied dr 800 livrrs. Ortainc* unners, cllcs pcuvent atteindre 1.200 livrcs. Mais lc scolostique n'a point part aux aunutes. ni au& distribu-tions manuelles. •