cette catćgoric. qui ont aggrave les difilcultes que les pays do cos regions rcncontrent pour ecpiilibrer leur balance des paienients et main-tenir le ryt linie de leur expansion óconomiąue.
Sans doute un assouplissenicnt ultćrieur des restrictions du change et des autres obstacles au commerce international pourrait-il perniet-tre aux regions sous-ali men tćes d importer plus de produits alimentaires. mais laccroissement de la production interieure y demeure la clcf de toute amelioration des approvisionnements. Non seulement un relevement quclconque des nivcaux dc consomnnation devra necessairement et principalement dcpendre de la production interieure. mais dana les pays surtoufc agricoles, raccroisseniont de la production agricole ęst le moyen le plus efficace damćliorer et la balance commerciale et le trós faible niveau de vie des populations rwałeś.
Ainsi. menie en un monde oi\ il existe des escćdents. les plans et program mes destines a accroitre la production agricole gardent une importance essentielle dans les regions insuffi-samment developpćes. II est donc encourageant do constater qu’en generał les objectifs assignćs k la production agricole pour 1056/57. tels qu’ils avaient etc fixes initialemenfc et soumis a l’examen de la Conference de la FAO en 1050 out ćte de pass ćs dc 3 pour cent pour lensemble du monde et, de fait, avaient ćte atteints des la campagne prćcćdente. En Extreme-Orient. les objectifs et les cstimations fonnulćs en 1053 ont ete largement depasses ; en Afrique et au Proche-Orient, la production de 1056/57 a correspondu approximativement aux esti-mations et, parmi los regions i m u flisa m men t ddvoloppees. Fest seulement en Amerique la-tine qu'elle est rcstće tres au-dessous du niveau envisagć. Dans cette region, les objectifs avaient ćtć f>.xes assez haut en raison de .Paccroisse-ment dómographiąue particulicrement rapide : bien qu'ils n aient pas etć atteints, la production y a augmente plus vite que dans l ensemble du monde. Loi*sque la Conference, en 1951. invita les gouvernements a soumettre leurs plans de developpement de la production, elle leur avait recommande d’augnienter cclle-ci A un rythmo qui depassat d’environ 1 A 2 pour cent le taux annuel daccroissement dćmographique. La production a effectivement pris sur la popula-tion Pavance rccomniandóc. bicn quc. selon des cstimations preliminaires, ii semble que ce gain ait ćte plutót voisin du plus faible des dcux chiffres.
De nouveaux programmes de dćveloppe-ment economique avaient ćte prćparćs ou on-trepris en 1055/56 dans nombre de pays insuf-fisamment devcloppćs. L annec 1956/57 a etc caracterisee. entre autres. par un flćchissement temporaire du rythrne d exćcution des projets de dćveloppcment agricole dans certains pays. En 1956/57, quelques plans nouveaux ont etó dresses ou mis en routo mais il est arrivć assez frequ3mment quc des pays rovisent ou ajournent. sous Pinflnence de pressions infla-tionnistes. de la baisse des recettes de l’expor-tation ou de divcrs facteurs politiqucs. des program mes dont ils avaient commence la rćali-sation depuis une ou plusieurs annćcs. Cc fait donnę a penser qu'il faudrait introduirc plus de souples.se dans la planifrcation agricole. de faęon a pouvoir se tourner vers des Solutions dc rechange si les conditions financićres ou autres viennent a changer, sans avoir A aban-donner ou a suspendre l’execution de tout le plan.
•Si Pon considere maintenant le commerce, on constate que le volume des ćchanges mon-diaux de produits agricoles. qui ćtait restć pendant quelques annćes au voisinage des chiffres d'avant-guerre. a marque en 1956 une forte augmontation de l ordre de 8 pour cent. apres un accroissement de 5 pour cent en 1055. Cette augmentation est due en grandę partie — mais non pas en totnlite — au fait que les Etats-Unis ont beaucoup intensifie les operations d ćcou-lement des excedonts (les exportations agricoles nord-amćricaines augmentant de 30 pour cent en 1956) et que certains pays d’Europe ooci-dentale et d’Extrenie-Orient ont dii importer davantage A la suitę de mauvaises rćcoltes.
Loffre totale. production et stocks. ayant ete si abondante en 1056. la valeur unitarne moyenne des produits agricoles en tran t dans le commerce international a encore subi une legere baisse. En consequence. la valeur totale des eclianges de produits agricoles n a augmentć que de 1 pour cent environ au cours de 1056 et leur valeur ♦reelle*. c?est-A-dire la valeur d'e-changę contro produits industriels. parad etre dcmeurće constante ces trois dernieres annćes. malgre une hausse de 13 pour cent en volume.
Ccrtaines des tendances qu’ont marqućcs rć-eemment le vo!ume et la valeur des eclianges de produits agricoles peuvent s'expliquer par les influences a long ternie analysees dans le rapport de Pannee dernicre. II ćtait apparu alors que los politiques nationales plus antarci-ques et les progres tcchniques accomplis dans le domaine des produits tle substitution etaiont parmi les principaux facteurs limitant Pcxpan-sion dc ces ćclianges. Les importations des
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