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CONCLUSION
Le Pelerinage dc Sainte-Anne d'Auray cst indćpendant des reliques que l’on y vćnire; U existait avant qu’il n'en possćdAt une sculc ; ct si, dans le cours des si&cles on a eu lldće d’oflrir diftćrentes reliques de la Sainte A la chapelle miraculeuse, c'est prćcisćment parce que le culte de la Sainte y ćtait dćjA florissant.
II nen cst pas moins vrai que la pićtd des pfclerins y trouve un aliment nouveau, car elles leur donnent une occasion de plus, de tćmoigner leur respect, leur confiance et leur filiale aflection A la Bonne Mirę sainte Annę, dont ces restes prć-cieux rendent pour ainsi dire la prćsence visible.
Chaque fois qu‘un transfert sąlcnnel de reliques a eu lieu, soit au XVII’, soit au XIX* siAcłe, les populations bretonnes 'eur ont fait un accueil triomphal.
A notre ćpoquc, comme il y a trois cents ans, en aime A fairetoucher au rcliquaire les souvenirs qu’on emporte chez soi, comme pour en faire, par ce contact, des objets plus prć-cieux encorc et plus saints.
Aussi de temps immćmorial a-t-on jugć bon de placer, A 1’endroit oii l'on vćnAre la statuę, un reliquaire de sainte Annę. Et depuis, parmi ceux qui s'agenouillent dcvant 1’autel de la Dćvotion, il n’y a presque personne qui ne baise avant de partir la relique de la Sainte A laquelle on vient d’adrcsser ses pri&res.
II y a quelques annćes seat introduit un usage qui donnera peu a peu A toutes les paroisses du diocese l'avantage de les possćder aussi pendant quelques jours. C est une beureuse inspiration. Et, s’il est vrai qu'avec les apparitions de sainte Annę A Keranna a coincidć pour toute la Bretagnc le point de dćpart d une renaissance religieuse, de mime on a pu cons-tater que sa prćsence dans les paroisses o Cl elle accompagne les missionnaires a ćtć bien souvent le principe.d’une rćnova-tion spirituello. _• *
LA CONFRERJE DE SAINTE ANNĘ
Som>ia!*k: Leo origines : Annę d'Autrichc ct (Jrbain VIII. — Les pręt-criptiona du Pupo ot collea de l:*BvAqae de Vanne».
Tableau den indulgcnccs.
RćtoblUscmcnt de la confrćrie apr** la R4volution.
I/archiconfrćric: modlficotion des statut* par M«' Bćcel. L'archiconfr<$ric de aainto Annę ot len nssociationa de mtree chrdticnnca. La confrdrie, inoyen de ałUKtification.
I. — La Conpróiub.
La confrćrie de sainte Annę remonte aux premi&res annćes du Pelerinage : elle est due k l'initiative de la reine de France, Annę d'Autriche (1).
Sa stćrilite persistante etait une menach pour l’ave-nir de la dynastie, elle faisait prier dans les grands sanctuaires de France pour qu’il plńt ó Dieu d’y mettre fin.
Quand le bruit des merveilles qui s‘accomplissaient k Sainte-Anne d’Auray arriva jusqu’ó elle, la reine manifesta une confiance particulióre dans 1’intercession de la Sainte qui ćtait sa patronne personnelle; et elle
Bibliookapiiir. — En tfitc du registre du XIX* sićde: la bulle d Urbaib VIII; lettre d’4rection por Ml' dc Rosinadec; decret de MP dc Baussct.
Le P. Hugucs et le P. Martin.
Mandement de Mr Bócel: 1872.
(1) Dautres confrćrics de Sainte-Anne ont ćti fondćes & diftć-rentes ćpoques et en diffćrenU pays.
Nous pouvons citer, entre autres: — 1'archiconfrćrie ćtablie h ' Romę, — 1’archiconfrćrie de Sainte-Anne d‘Apt (1^-; — la con-frćrie de Sainte-Anne de Nantes, etablie en 1846, et dPfenue archi-confrćrie en 1879; — la confrćrie de Sainte-Anne de la Prairie (diocćse de Belley),