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294 SAINTE-ANNE DAtJIlAY

ciales ćtaient si nombreuses, les contributions in-directes ne pouvaient manquer d'ovoir des reprćsen-tants.

en 1810, nousy trou-von$*ćtablie une caserne de douancs ('I). Et le souvenir s’en est gardć vivant dans le pays d'alentour, ou l’on continue d'appliquer au-jourd hui comme sous 1’ancien rćgime, ^:le nom <de «f maltotiers » aux prćposćs des contributions indi-rocłesqui remplacent les douaniers d’autrefois.

Sans 6tre chef-lieu >de canton ni móme de commune, le .vil.lage de Sainte-Anne possóde un bureau de poste, auquel ne rattachent naturefllement aujourd’hui le tćlćgraphe et łe tdlćphone (2).

..Ce .bureau distribue les lettres 6 toute la region; et pour le villoge lui-móme il y a plusieurs distributions par jour.

Un temps fut oó l’administration du Petit Seminaire dtait obligóe de faire prendre et de .porter sa corres-pondance, tous les deux ou trois jours, k Auray, au passage de Ja diligence qui faisait le courrier de Paris k Quimper.

Plus tard le service postał fut confić k un facteur, qui partait d'A.uray chaque matin, et devait visiter dans son parcours Pluneret et Sainte-Anne, Meriadec et Plumergat, Brech, et 1$ Chartreuse. C'6tait l'dpoque oCt les rlettres ótaient tr£s rares dans les campagnes; et le facteur n’avait guóredecorrespondonce k dćposerqu’au preshytfcre et k Ja mairie.

La compagnie des Pompiers, fondće en 1884 par M. Le Texier chapelain, a pris depuis 1890 une nou-/ _ velle vigueur sous 1’impulsion de M. Cadic. Socićtć

(!) Lettre du prćfet du Morbihan, au sujel des mendiants (Arch. diparltmtniatea). Voir Je chapitre de la mendlciti.

(2) Le bureau de poste a d'abord occupe une petite maison situće h ltextróinitć de ^'abri des pdlcrins,— puis Jl 8’est transport^ sur la.route d'Auray, face au Parć. — II se trouve aujourd'hui h l'en-trće du chemin qui mAne A.la croix de Nicolasie.

librę mais dćclaree, elle reęoit des subvontions du conseil municipal et de certaines compagnies d'as-stirances. Ces sccours qu’on lui accorde tćmoignent assez qu’elle a sa raison d’ćtre et rcconnaissęnt les grands services qu'ellc a rendus A 1'occasion dc plu-sieurs sinistres.

M. Cadic la organistę en lui dannant le caractćre des anciennes corporations, qui avaient leur saint patron, leur messe, leur banquet annuel (1).

Dans une bourgade aussi importante qui semblait appeler tous les progrćs, 1’ćclairage pnblic faisait encore dćfaut il y u quelques annóes. Vers 1890, il est vrai, une Socićtć fit des ćtudes pour crćer h Trć-Auray une usine d’electricitćavec branchementssur la ville d’Au-ray^ la gare, la Chartreuse et le village de Sainte-Anne. Le projet n’aboutit pas.

Quand le Petit Sćminaire fut rouvert, le supćricur M. Pouezat s’empressa d’installer Ićclairage ćlectrique pour la basilique et pour la maison. Depuis deux ans, une initiative locale, encouragće par le succćs du Petit Sćminaire, a crćć une nouvelle source d’ćlectricitć dont benćficie actuellement tout le village.

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II ćtait inćvitable que 1’Rtat neutre eCtt tót ou tard & Sainte-Anne une ćcole faite & son image ; et voici comment il procćda pour atteindre son but.

Pendant de longues annćes 1’ćcole cominunale des garęons s'etait faite dans un local du Petit Sćminaire. Et elle ćtait tenue par un Frćre de Ploćrinel.

Le local ayant ćtć jugć avec raison insuffisant, la commune, ii linstigation des inspectcurs, entreprit en 1883 de construire 6 grands frais un groupe scolaire.

Elle acquit un terrain sur la route de Vannos, k lenił) Les manoeuvres ontlieu une fois par mois, aprćs vćpres; le banquet et la messę le jour de la sainte Barbe.

Consulter, sur la compagnie -des Pompiers, le Journal de M. Cadic(\^,r vol. page 223 et sqq,: Architeade Sainte-Anne d'Aunt]/),