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‘4 Octobre 1728. — Yyes.Perrot, adminlstrateur, en charge de 1722 & 1740, dii qu'il y a a róparer le loil, cótć Nord, depuis le coin de la chapelle du Saint-Sćpulcre, jusqua lendroit oii esl le degrć pour monter dans la tour.
Mardi 7 Juin 1729. — 11 y aurail & faire ud tambour ii la porle ouvrant sur la chapelle de Saint-Cyriaque, comme il y avait prćcćdemmeut pour empćchcr les bestiaux dentrer.
Et aussi S refaire (coiit : 2\ livres), les ferrailles qui soutienneut les monlures des trois cloches, uulles acluel-lemeut, i» ne pouvoir souner les dites cloches.
Ladjudication des travaux a eu lieu a la sacristie do Notre-Dame, aprfcs les v6pres chanlćes a l aulel de la Tri-nilć, ledimnnche 12 Juin.
Malgrć tout, la vieille śglise se dćlabrait de plus cn plus. Aussi, en 17G7, la nouvelle ćglise de Saint-Michel a peine balie, celle de Nolrc-Dame qui avail scrvi, pendaut la rcconstruction, aux oflices de la paroisse, ful intcrdite au culte par l'Evćque.
14 Januier 1708. — Mallre Jacques-Marie Jacotet, no-taire royal et procurcur, dćclarnil que « Monseigneur de Leon a interdil 1'ćglise, mais que les habitanls, ayant une grandę devotion pour la Vierge, murmurent de voir ce lieu de pelerinage dćserl, et on accuse le corps politiquc de la ville d avoir nćgligć les rćparalions urgeutes pobr . s’approprier les bśnćfices considćrables provenant du sanctuaire » (1).
Nonobstant ces plaintes de la pićtć populaire, la dćino-lition allait Gtre ordonnóe, (10 Aottl 1770).
28 Nooembre 1772. — A la suitę et diligence de maitre Joseph-Julien Grće de Villcneuve, avocat en Parlement, cońseiller du Roi et son lieutenant au siege de I.esneven, 1
Duirr et Lśó
trćsorier de Notre-Dame (Ij/lestege prćsidlal deQuimper ordonna qu'il serait.descendu a laditeeglisepourfairećtat et proces-verbal des droits, prćśminences, et intersignes lumorifiques, en vue dune rćedification du monument.
La descente eut lieule.inois suivant,et1’annćequiallait s'ouvrir, (1773), \it la dćmolition de l'anlique saoctuaire.
L idće, toutefois, de le recousiruire nótait pas abao-donnóc. Mai»- & qui eu reviendrait la charge? Question dilllcile 1 M™1 de la Bourdonuaye, Abbesse do Saint-Sulpice, iQterveuait, le 18 Aout 1774, en róclamant 10.000 livresdedominageset intćróls pour rećdificr Notre-Dame.
Avant daccćder, le corps politique lit prendre unecon-sultation & Ileones. Le 3 Jarwier 1777-, on lut, 4 DiOtel de vllle de Lesnevent la rćponsc signće de qualre avocals en Harleinent (dont dc Kergrois Leroy, F^ullain Duparc, Roy-lesve). Aprćs un preambule (2), ils disaient que, depuis 140 aos (c'est-a-dire depuis le traitć de 1038avec 1'Abbcsse de Saint-Sulpice), le gdnćral a toujours eu ladministra-tion des bicns de Notre-Dame, et la librę nomination des trćsoriers-
Ainsi, quoiquc ledil Iraitć n ait pas ete, semble-t-il, ho-mologue cl rev6tu de leltres pateutes, il ne peut, vu la lon-gue possession, ćtre considćrć comme non avenu.
Mais ce traitć paralt avoir ćt«? passe en 1038, plutót par legenćral de la paroisse que par la communautć de ville.
Dallleurs, mćme si 1'ćiflnire la conccrnait aujourd hui, la communautć observerait que la recouslruction de Notre-Dame serait une depense considćrable sans utilitć, vu que 2 3
Car tul. dc Dom Ahgka.
Młiirc dc I.c3iicvcn en 1707. Dćpulć aux Elat* u Sainl-Itricuc, ramie* mivanle. Mart on 1796.
lit * y r4fóraicnt i un irnU du Consoił Au 9 Januer 1740. un* reqnćtc o! ossignation nu siógc de Lctncven, des 1«*. 24 Juin, cl 18 Aotit 1774, unc sontcncc du prrtidinl dc Konne* du 2 Juin 1775, une dćlibr-ration du corp* poIitique do Ia pnroitsc dc Saint-Michcl dc* 22 Aotil 1774, cl 3 Mart 1775, ainsi que la dćlibćration de la commuimule du V> Oclobrc 177$.