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LE PRINCIPE DE LA SOLUTION

personnelle: Et quantum ad hoc licitum est, puisqu’ils viennent en droite ligne de ła naturę de 1’homme, dont la librę activite vers sa fin doit s’aider des biens crees. D’autre part, s’il n’a pas cette libertć sur un objet pr6cis, c’est la paresse, la confusion, un ensemble de conditions concretes ou 1’etre raisonable ne peut normalement se developper et atteindre sa fin; libert6 cTaction qui suppose occupation de cet objet precis: praeoccupans posses-sionem; car on ne peut se servir d’une chose sans cela: peccat si ab usu illius rei... (ad 2).

B) Le second aspect des choses exterieures qui tombe sous la compćtence humaine, c’est Yusage. Voila qui, a premiere lecture, est assez deroutant, puisqu’on veut precisement expliquer deux aspects de Yusus dont il est question a 1’article premier. II ne faut pas se laisser tromper par une apparente synonymie. Ce deuxieme usus est different du premier; il tire sa signification speciale du cadre ou il est plac6. L’article second ne traite plus

Fintegrer comme il jugera bon cłans 1’ensemble de son patrimoine domes-tique, sans que personne ait rien a y voir.)) (Buli. de Liii. Eccl, t. XXXII

(1931), _P. 43.)

De meme: (( Le droit de faire valoir un bien et de gerer soi-meme ce faire valoir)) (Schwalm, Leęons de philosophie sociale, t. I, p. 307); ou encore: <( Le pouvoir de procurer et de dispenser s’entend ici du domaine propre-ment dit, qui donnę le droit de disposer a son gre d*une chose pour faire porter a cette chose le plus de fruits possibles.)) (P. Pegues, O. P., Commen-taire franęais litieral de la Somme theologique, t. XI (1916), p. 390.)

Le P. Vermeersch, S. J., au contraire donnę une definition qui parait bien contenir en germe tous les elements que nous avons decrits: (( Le droit pour rhomme de disposer pleinement dans son interet de la substance et de 1’utilite des choses qui lui sont appropriees)) (Dossiers de l’Adion Populaire,

1930, p. 1026).

Si, dans notre analyse, nous nous abstenons d’employer le mot « droit )>, ce n’est que pour rester plus pres de la maniere de parler de saint Thomas, qui ne se sert pas du mot im pour designer un droit subjedif.